Résumé de la 7e partie n La fin d'Al Capone est proche. Elle porte un nom : Eliot Ness, un policier qui possède une qualité inédite : L'honnêteté. Et, immédiatement, il fait une chose incroyable il arrête Al Capone ! Bien entendu, ce dernier tente de faire jouer ses appuis. Mais rien n'y fait, Eliot Ness reste sourd à toutes les pressions. Sa tâche n'est pourtant pas facile. Il n'arrive pas à le faire inculper pour meurtre, trafic d'alcool ou racket. Les gens ont bien trop peur, Ness ne trouve pas un seul témoin. Al Capone croit déjà pouvoir triompher, il se trompe. Il y a un domaine dans lequel il ne peut rien dissimuler les impôts. Pendant des semaines, les enquêteurs comparent les revenus qu'il a déclarés avec les dépenses qu'il a faites, estimant ses maisons, ses appartements, ses voitures, ses meubles, sa vaisselle et même ses sous-vêtements. Ils en concluent que, pour l'année 1929, il a touché des revenus nets de 10 350 654 dollars et 84 cents et qu'il doit aux impôts la somme de 215 080,48 dollars. Le 5 juin 1931, celui qui était coupable directement ou indirectement de dizaines de meurtres est condamné pour fraude fiscale à onze ans de prison et 80 000 dollars d'amende. Il purge la plus grande partie de sa peine dans la célèbre prison d'Alcatraz, en face de San Francisco. Atteint de syphilis, il est libéré pour raison de santé et meurt chez lui, d'une crise cardiaque, le 25 janvier 1947. Il venait juste de fêter ses quarante-huit ans. Quant à la prohibition, elle aura vécu moins longtemps, du 17 janvier 1920 au 5 décembre 1933, mais le bilan de cette loi qui devait «diminuer la délinquance» est impressionnant : deux mille cinq cents victimes par arme à feu durant la période, dont deux mille civils (gangsters et passants) et cinq cents policiers. En outre, trente-cinq mille personnes sont mortes pour avoir bu des boissons frelatées, six cent mille citoyens ont été arrêtés, principalement des consommateurs, et deux cent cinquante mille étaient en détention lorsque la prohibition a été supprimée. Parmi les gangsters tués, sept cent trois l'ont été dans la ville de Chicago, dont tous les auteurs du massacre de la Saint-Valentin, éliminés les uns après les autres pour des raisons diverses. Al Capone est l'un des rares à être mort dans son lit.