Mesure n Un avant-projet de loi fixant les modalités applicables en matière d'étiquetage nutritionnel des denrées alimentaires est en cours d'examen par le ministère du Commerce. Le nouveau dispositif vise à «combler le vide juridique constaté en matière d'étiquetage nutritionnel afin de répondre efficacement aux objectifs assignés à ce texte», a indiqué le ministère du Commerce jeudi. Cette mesure intervient à l'issue d'une réunion regroupant le ministre en charge du secteur et les différents acteurs concernés par la stratégie de réduction du sucre, du sel et des matières grasses dans les aliments. En effet, le principal objectif de ce projet de loi est de «fournir au consommateur des renseignements, sur un aliment, fiables et précis afin qu'il puisse faire son choix de manière éclairée», a précisé le département de Bakhti Belaïb. Il s'agit également d'«encourager le respect des bons principes nutritionnels dans la constitution d'aliments bénéfiques à la santé publique, de faire en sorte que l'étiquetage nutritionnel ne décrive pas un produit ou ne présente pas des renseignements de façon inexacte, trompeuse ou mensongère, et de veiller à ce que toute allégation nutritionnelle s'appuie sur une déclaration de la teneur en éléments nutritifs», a ajouté la même source. Le ministère a, en outre, expliqué que l'étiquetage nutritionnel des denrées alimentaires «comprend toutes les informations apposées sur l'emballage d'un produit et relatives à son contenu en énergie et en nutriments». «C'est un outil permettant d'aider le consommateur dans ses choix alimentaires et favorisant les actions des politiques de santé publique en matière de nutrition et de lutte contre les maladies non transmissibles (ma-ladies cardiovasculaires, diabète..)», a souligné le ministère, qui a exigé à ce que ces nouvelles dispositions «soient soumises à l'avis préalable des associations de protection des consommateurs», et ce, «pour asseoir une approche consensuelle». Cette mesure tant réclamée par ces associations est devenue plus qu'indispensable au vu de la très grande variété de produits alimentaires proposés aux consommateurs. Il s'agit de préserver la santé du citoyen qui a de plus en plus de difficultés à choisir entre les denrées alimentaires notamment ceux transformés et conditionnés. Si le nouveau projet d'étiquetage venait à être appliqué, le consommateur pourrait choisir des produits en connaissance de cause et mieux s'informer sur la composition de ce qu'il consomme en faisant un choix sain et éclairé.