Limogeage Six journées de championnat et déjà cinq entraîneurs remerciés. Le mal est récurrent et la stabilité tant recherchée par notre football national n?est qu?une utopie. Ainsi, le CS Constantine s?est séparé de François Bracci, son entraîneur corse qui a été derrière son retour en Nationale I. Malgré un bon départ contre le NAHD (victoire 1-0, à Boufarik), les deux défaites face à l?USMA et à l?OMR ont été fatidiques pour Bracci, sacrifié sous la colère des supporters. Il a fallu attendre quelques jours pour voir débarquer Nedjar dont la mission est de redynamiser l?équipe et de la remettre sur les rails. La pression de la rue et des tribunes est également derrière le départ de Mouassa. Pour mauvais résultats, Belloumi est poussé à la porte et vite remplacé par Mohamed Henkouche. Et pourtant, El-Hadj Madani Boudali, le président du GC Mascara, avait juré, il y un peu plus d?un an, qu?il ne reprendrait jamais Henkouche. La parole donnée a-t-elle un sens dans le milieu de notre football ? Il faut être vraiment crédule pour y croire. Du côté de Sétif, le sévère Khalfa n?a survécu que le temps de deux matches, perdus d?ailleurs, et c?est Abdelkrim Bira qui le remplaça au pied levé. Ce dernier semble provoquer le déclic chez ses joueurs qui ont gagné déjà trois matches (2 -0 face au CRB, 2-1 face à l?USMB et 2-0 face à l?ASA Concorde de Mauritanie) et fait match nul face au WAT chez lui (1-1). Il y a aussi Babiti, le Roumain de l?US Chaouia, qui a fait ses valises dès la seconde défaite de la saison contre l?OM Ruisseau à domicile. Son remplaçant n?est autre que son compatriote Gigiü, celui-là même qui entraîna l?équipe la saison dernière après son retour parmi l?élite. Des coachs sont donc cochés et cela n?est pas près de s?arrêter. A qui le tour ? Cela ne saura tarder, surtout que deux autres, et pas des moindres, en l?occurrence Saâdi (USMA) et Abdelouahab (CRB), ont failli faire les frais d?une soudaine montée de fièvre chez les ultras des deux clubs. Reste le cas d?Aït Djoudi qui a annoncé son départ, il y a quelques jours, mais qui n?arrive toujours pas à se décider. Son cas est à suivre. Peut-être qu?avec la promulgation de la nouvelle loi sur le sport, le métier sera plus considéré et mieux protégé dans un milieu impitoyable.