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TNA : Quand le public boude
Publié dans Info Soir le 25 - 09 - 2016

Evaluation n Une nouvelle dynamique de l'activité théâtrale ne peut se concevoir, selon Ahmed Cheniki, sans une certaine maîtrise des fonctions professionnelle et technique.
Le théâtre algérien à la recherche d'un public, où comment attirer le public vers le quatrième art ?
Ainsi se voulait la thématique de la journée d'hier au Théâtre national où des spécialistes du quatrième art en l'occurrence Ahmed Cheniki, Makhlouf Boukrouh, Brahim Chergui pour ne citer que ceux-là ont, tour à tour, évoqué la question cruciale de l'absence du public et son désintérêt pour la chose théâtrale.
En prenant la parole, Ahmed Cheniki a insisté tout au long de son intervention sur les raisons qui entretiennent la démission du public algérien actuellement. Cet état de fait que nous rencontrons ces dernières années, serait lié à plusieurs origines dont celle cruciale, l'absence d'une politique culturelle sérieuse à même de remodeler ou de refondre la scène théâtrale.
Une nouvelle dynamique de l'activité théâtrale ne peut se concevoir, selon Ahmed Cheniki sans une certaine maîtrise des fonctions professionnelle et technique.
Au sujet du contexte professionnel, l'universitaire a mis en exergue l'absence de ligne dramatique dans les textes qui en font des œuvres discutables. Il ne manquera pas d'évoquer les hommes de théâtre qui ont marqué la scène théâtrale algérienne par un travail recherché, entre autres Alloula, Kateb Yacine et Kaki. S'agissant de cette époque des années 70, le conférencier rappelle que la scène théâtrale algérienne n'avait pas hésité à reprendre des pièces du répertoire universel. Les autres arguments avancés par Cheniki concernent la promotion des relations publiques ainsi que la  formation des équipes artistiques et techniques. S'agissant de cette dernière thèse, il signale : «Nous avons un problème sérieux de formation.» À cet égard, il indique que le perfectionnement des comédiens et des techniciens ne peut se réaliser ni en Algérie, ni dans les pays arabes où «la formation n'existe pas», mais serait préférable au niveau «des théâtres et des centres de formation étrangers». Makhlouf Boukrouh, lui, fait le parallèle entre le public sportif dans les stades et celuide la scène théâtrale. Il n'a pas manqué de relever les moyens qui sont mis pour attirer les férus du ballon rond, une stratégie qui porte ses fruits et au demeurant rentable.
A cela Boukrouh, en évoquant la faiblesse de la politique culturelle quant au monde des planches, a formulé le vœu que le concept soit pour un futur public théâtral. Brahim Chergui, acteur et metteur en scène, a axé ses arguments sur la place du public comme étant une réalité incontournable dans «l'industrie théâtrale». Ajoutant que le phénomène qui existe en Algérie est considéré comme une «problématique importante». Il ira jusqu'à interpréter cela comme étant une génération, en mettant l'accent sur les moyens à investir s'agissant de mécanismes publicitaires et de l'information. Les conférenciers qui se sont succédés ont évoqué une situation critique inhérente à une absence d'une politique culturelle sérieuse. Des interrogations et des attentes, c'est cela qui s'est dégagé de cette journée thématique sanctionnée par des évaluations émanant des travaux d'ateliers installés pour la circonstance.


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