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Histoires vraies : L'enfant du siècle 2e partie
Publié dans Info Soir le 17 - 11 - 2016

Résumé de la 1re partie n José réfléchit. De la chance ? Pourquoi aurait-il de la chance d'aller à San Francisco ?
Comme le vieux s'assoit sur un banc, José fait de même, et tous deux discutent tranquillement, de choses et d'autres, du métier de balayeur, par exemple.
Le vieux Noir explique qu'il lui arrive parfois de trouver de l'argent par terre, un collègue a même trouvé un bijou, une fois : une broche en diamant.
Une voix doucereuse annonce quelque part dans un haut-parleur que le vol de San Francisco est annoncé dans un quart d'heure. José soupire.
«J'en ai marre d'attendre, tu sais. Et puis j'ai pas envie d'aller à San Francisco. Pour ce que je vais y faire... Mon père va jouer au golf, et moi, j'attendrai de repartir.»
Le balayeur sourit.
« Eh bien moi, si j'allais a Frisco, j'irais voir les copains, et mes frères, et puis ma sœur. Je l'ai pas vue depuis dix ans au moins !
— Tu ferais la foire ?
— Ah ça oui, fiston, je ferais la foire ça oui !
— Comment on fait la foire ?»
Le vieux balayeur ne saurait expliquer ça. La foire, c'est la foire ! Comment dire ?
«Eh ben, on est heureux c'est tout, on rigole, et on est content de rigoler, alors on continue de rigoler !»
Cette profession de foi fait réfléchir José. Rigoler.
Etre content de rigoler, faire la foire. Voilà une chose qui lui ferait plaisir.
«Comment tu t'appelles, balayeur ?
— Bud, fiston…
— Ça te dirait, Bud, de faire la foire avec moi à San Francisco
Le vieux Noir éclate d'un rire heureux. Il aimerait ça, c'est sûr, mais ce n'est pas possible.
Alors José regarde autour de lui au loin, il aperçoit la nurse qui dort dans un fauteuil.
«Ecoute, tu vas m'attendre ici, hein ? Tu bouges pas. T'as une valise ?
— Non.
— Ça fait rien, tu prendras la mienne. Mais il faut que tu changes de costume. T'as un costume ?
— Ben, j'ai mon pantalon, sous la combinaison...
— Très bien. Enlève ta combinaison, faut pas qu'on voie que tu es balayeur, tu comprends… et tu m'attends ici, je reviens tout de suite.»
José traverse le hall, et s'approche avec précaution de la nurse assoupie. Sans bruit, il prend la valise, le sac de la nurse et son manteau, et puis, réflexion faite, il prend aussi le bonnet de fourrure sur la banquette.
Courbé sous le poids de son butin, il rejoint son nouveau compagnon.
«Bon, tu mets le manteau et le chapeau. Faut que tu aies l'air d'une dame. Les billets sont dans le sac. Dépêche-toi, si elle se réveille, c'est fichu, et elle braille si tu savais !»
Le balayeur, n'hésite pas une seconde. En rigolant, il enfile le manteau de fourrure, le bonnet, suspend son sac à son bras et les voilà partis.
A la porte d'embarquement, l'hôtesse ne fait pas attention, et pourtant le blue-jean crasseux qui dépasse du manteau de la nurse et les deux chaussures éculées font du balayeur une silhouette remarquable. Mais la foule des voyageurs se presse et l'hôtesse ne voit que les billets.
A suivre
Pierre Bellemare
Au coin de la cheminée
Le frère de Jean malpropre
Il y avait une fois un garçon petit qui était si désordonné qu'on l'appelait Jean Malpropre. Il laissait ses livres traîner sur le plancher et mettait ses bottines crottées sur la table ; il fourrait ses doigts dans les confitures et renversait l'encrier sur son tablier neuf. Jamais on n'avait vu pareil désordre.
Un jour, la fée Soigneuse entra dans la chambre de Jean ; et si vous aviez vu la figure qu'elle fit !
— Ça ne peut pas continuer comme ça, dit la fée. Il n'y a pas de fin à votre désordre. Allez dans le jardin et jouez avec votre frère, dit la fée.
— Mais je n'ai pas de frère, dit Jean à la fée
—Oh ! si, vous en avez un, dit la fée. Peut-être que vous ne le connaissez pas, mais il vous reconnaîtra bien, lui. Allez dans le jardin et attendez-le. Il viendra certainement.
— Je ne sais pas ce que vous voulez dire, fit Jean ; mais il descendit tout de même au jardin et commença à jouer avec la boue .
Bientôt, un petit écureuil sauta par terre, remuant sa jolie queue touffue.
— Est-ce vous qui êtes mon frère ? demanda le petit garçon.
L'écureuil le toisa du haut en bas.
— Eh bien ! j'espère que non, dit-il. Ma fourrure est bien brossée, mon nid proprement fait et mes enfants sont très bien élevés. Pourquoi est-ce que vous m'insultez avec votre question ?
Il sauta sur un arbre, et Jean Malpropre attendit.
Un petit rouge-gorge arriva en sautillant.
— Êtes-vous mon frère ? demanda Jean.
— Non, vraiment ! fit le rouge- gorge. Il y a des gens d'une impertinence !… Vous ne trouverez personne d'aussi soigné que moi dans tout le jardin, mon cher. J'ai passé toute la toute la matinée à lisser mes plumes, et je voudrais que vous voyiez ma femme couver nos
œufs !
Ils sont si doux et si propres ! Votre frère, en vérité ! Vous n'y pensez pas ! Il hérissa ses plumes, et s'envola, et l'enfant attendit.
Un peu après, arriva un beau chat angora. Il avançait avec précaution pour ne pas se salir les pattes.
— C'est vous qui êtes mon frère ? demanda le petit le petit garçon.
— Allez vous regarder dans la glace ! répartit le petit chat avec hauteur. Depuis ce matin, je me lèche au soleil, et on voit bien que vous ne vous lécher pas, vous ! Il n'y a personne de votre espèce dans ma famille, je suis heureux de vous le dire. Il fit le gros dos et s'en alla, et Jean se sentit assez déconcerté.
Bientôt après, un cochon arriva en trottant. Jean Malpropre n'avait envie de rien lui demander, mais le cochon n'attendit pas longtemps.
— Bonjour, frère, grogna-t-il.
— Je ne suis pas votre frère, dit l'enfant.
— Oh ! que si, dit le cochon.
A suivre
Contes de Miss Sara Cone Bryant
La femme… fatale 2e partie
Résumé de la 1re partie n Salim, qui a depuis quelques jours un comportement étrange, révèle à sa sœur qu'il est amoureux !
A vingt-cinq ans, Salim a déjà eu plusieurs liaisons. De caractère passionné, il a tendance à s'éprendre facilement, à considérer la fille qui lui sourit comme la femme de sa vie, l'âme sœur. Il suffit aussi d'une déception pour qu'il rompe : il s'enferme sur lui-même pendant quelques jours, puis il se ressaisit prêt, de nouveau, à tomber amoureux. Sa mère désespère de le voir ainsi perturbé et elle craint que ses aventures répétées n'affectent sa vie professionnelle.
Son père, un petit fonctionnaire qui a eu beaucoup de mal à le faire recruter dans son administration, ne voudrait pas qu'il se fasse renvoyer. La famille a tant besoin de sa paye....
Sa sœur aînée, Malika, à qui il se confie, tente, à chaque fois qu'il s'emporte, de le ramener à la raison. Mais cette fois-ci, elle a beau l'inciter à la prudence, il ne veut rien entendre : il s'est épris d'une jeune fille et il veut l'épouser ! D'ailleurs, il lui a déjà fait part de son projet et elle a accepté.
— Elle a accepté !
— Oui, dit Salim. Elle aussi m'aime !
Malika lui demande depuis quand il la connaît, son âge, ce qu'elle fait, sa famille : il secoue la tête. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il l'aime et qu'elle l'aime !
— Dis à maman que je veux l'épouser !
— Voyons Salim, dit Malika, tu es encore jeune pour te marier... Tu débutes dans le travail...
— Papa était plus jeune que moi quand il s'est marié !
— Mais ce n'est plus la même époque ! Tu dois d'abord travailler quelques années, avoir ton propre logement…
— Il y a quatre pièces à la maison, j'en occuperai une provisoirement !
— Je ne sais pas si papa va accepter ! avoue Malika
— S'il refuse, menace Salim, je partirai !
— Tu partiras ? Mais pour aller où ?
— Je ne sais pas encore, mais une chose est certaine : je ne resterai pas ici !
— Tu es fou petit frère !
— Dis-le à maman, s'il te plaît, et qu'elle le dise à père. Je dois demander la main de Linda... avant que ses parents ne l'accordent à un autre.
Il lui prend la main.
— Ah ! Malika, si tu savais comme elle est belle... Elle est si douce, si intelligente... Je ne trouverai jamais une femme comme elle !
Malika sourit ; son frère lui a déjà dit ces mots à propos... d'une autre
fille ! Il semblait tout aussi passionné, à la différence que la dernière fois, il n'avait pas insisté sur le mariage... Peut-être que cette fois-ci, Salim a réellement trouvé la fille qu'il cherche. Mais elle n'aime pas cet empressement, cette précipitation qui ne lui laisse pas le temps de réfléchir.
— Dis-le à maman, répète Salim, s'il te plaît, défends ma cause !
A suivre


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