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Suspense : On ne sait jamais 2e partie
Publié dans Info Soir le 07 - 05 - 2017

Résumé de la 1re partie n De l'avis de Bernard, Lily aurait pu se draper dans une nappe, et atteindre tout de même au comble du chic.
D'ailleurs, je te le demande, comment pourrais-je être en deuil de Clark puisqu'il n'est pas mort ? reprit-elle.
De ses index soigneusement manucurés, Bernard forma une croix qu'il éleva devant le visage de Lily.
— Ne recommence pas tes trucs de sorcier avec moi, lui intima-t-elle.
Mais Bernard connaissait Lily depuis que les femmes de chambre de leurs mères avaient poussé leurs landaus respectifs le long des trottoirs cahoteux de St Charles Avenue, en évitant les racines des gros chênes. Déjà à l'époque, il semblait que Lily n'avait rien d'autre à faire que d'imaginer.., et pouf ! Qu'elle veuille téléphoner à quelqu'un, et il était déjà en train de l'appeler. Qu'elle pense à quelqu'un, et il arrivait.
Bernard disait que c'était de la magie. Pour Lily, ce n'étaient que des coïncidences.
— Eh bien, si je suis si douée, lança-t-elle, la main sur la hanche, dans la même attitude qu'à quatre ans, comment se fait-il que je ne puisse obtenir que ce maudit bus arrive ici avant que nous ne fondions sur ce banc ? Bernard, peut-être que les autobus de laNouvelle-Orléans n'ont même pas d'horaire et qu'ils roulent seulement quand leurs chauffeurs ont enfin réussi à dessoûler et à sortir du lit ?
Charles Robinson, un mètre quatre-vingt-dix, conducteur de bus, était fou de rage. Comme il partait travailler en courant, déjà en retard, la mère de sa petite amie Sharleen, Dorothy, leur avait annoncé, merci beaucoup, qu'elle resterait volontiers quelques jours de plus.
Depuis plusieurs semaines, Sharleen se montrait un peu difficile à vivre, précisément depuis l'arrivée de la lettre de Dorothy annonçant sa visite. Dorothy avait aussi envoyé à sa fille une photocopie du diplôme que lui avait décerné la Chambre de commerce de Fairbanks. Au titre de «l'Entrepreneur de l'Année appartenant à une Minorité ethnique».
«Pour la seule Noire assez cinglée pour s'installer là-haut, à un jet de pierre du Cercle polaire, et y ouvrir une laverie et un salon de bronzage ouverts vingt-quatre heures sur vingt-quatre, avec en prime du blues, du Dixieland, du café à la chicorée et des beignets.» Ça, c'est ce que Sharleen avait dit.
Mais, lorsque Charles avait suggéré que Dorothy passe une audition pour jouer la Reine des Neiges pendant qu'elle était dans le grand Nord, Sharleen avait dardé sur lui un regard furibond. Peu importe ce qu'elle avait dit, elle. Charles n'avait pas le droit d'exprimer son opinion sur une femme, sur aucune femme.
Tout ce qu'il pouvait dire, c'est que les hommes de son époque étaient si mauvais — et il ne niait pas qu'il y eut en ce monde des masses de sales types, dont bon nombre lui faisaient peur — que toute femme, dans l'ensemble des Etats-Unis, méritait d'être qualifiée de sainte. Mais il ajoutait que les femmes noires avaient fait un pas supplémentaire : elles se rangeaient dans leur catégorie propre, celle des saintes poseuses.
A suivre


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