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Histoires vraies
Une histoire très simple (4e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 12 - 02 - 2013

Résumé de la 3e partie - Après la révélation de sa femme, Michel noie son chagrin dans l'alcool...
La bienfaisante chaleur, le soulagement procuré par l'alcool l'assoient brusquement sur une chaise. Il regarde le décor. La petite cuisine bien rangée, les placards, la poubelle, ce petit univers qui semblait inaltérable, intouchable. Il reboit. Et Renée passe avec la vaisselle, fait la vaisselle, l'essuie, la range en le grondant gentiment.
«Ne bois pas tout. Tu es malheureux sur le moment, ça passera. Tu referas ta vie, toi aussi. Range cette bouteille !
— Fous-moi la paix !
— Oh ! bon... Je vais me coucher.»
La garce, la menteuse, l'effrontée.
«Sans cœur !»
Elle ne répond pas, elle est sous la douche.
Michel l'imagine sous l'eau, contente d'elle, heureuse, savonnant et rinçant ce corps qu'elle a donné à un autre !
II reboit ! II a fini la bouteille. Il se sent bizarre et titubant, mais lucide. Un litre de cognac, pour un homme qui boit peu habituellement, c'est, une thérapeutique de choc.
Le voilà dans la rue, nauséeux, dans le froid et le vent d'hiver. Il a mal au crâne, il n'a pas de manteau, il est en chaussons et il tient dans sa main droite un énorme couteau de cuisine.
Au poste de police, il fait une entrée remarquée.
Deux hommes de garde l'encadrent immédiatement.. L'un d'eux lui retire le couteau des mains, avec précaution, en le prenant par la lame, à l'aide d'un mouchoir de papier, car il est plein de sang.
L'autre le questionne prudemment.
«Qu'est-ce qui vous est arrivé, mon vieux ? Qui êtes-vous ? Vous avez vos papiers ?»
Michel n'a pas de papiers dans sa robe de chambre et il tremble de froid, d'alcool et de tant d'autres choses. II dit son nom d'une voix pâteuse.
« Alors ? C'est quoi ce couteau ?
— Je l'ai pris dans la cuisine, dans le grand tiroir. C'est le couteau à découper les rôtis. Quand elle m'a avoué tout ça, j'ai cru recevoir un coup de massue sur la tête. Et puis, après, je n'arrivais même plus à dire un mot. Alors, je suis allé dans la cuisine, j'ai bu la bouteille de cognac, je voulais arrêter la douleur... ça faisait mal... J'étais humilié... ça m'a fait du bien, je me sentais abruti, mais après... je me suis mis en colère. Une rage... Je me suis retrouvé avec le couteau à la main, sans me rendre compte que je l'avais pris... J'ai couru dans la chambre à coucher et j'ai enfoncé le couteau dans sa poitrine. Elle dormait, elle est morte tout de suite.»
Une fois dessoûlé, Michel a raconté le pourquoi de son geste. Abattu, bourrelé de remords, il se faisait horreur.
La cour l'a jugé irresponsable au moment du crime. Et il n'a été condamné qu'à quatre ans et demi de prison.
Quatre mois après le verdict, Peter, l'amant, divorçait de sa femme. Leur situation était devenue invivable.
Ainsi Madame Irma ne s'était pas beaucoup trompée. L'homme blond quittait sa femme et l'homme brun se retrouvait seul, en prison, et après avoir décidé lui-même du côté définitif de cette solitude.
Mais quoi, peut-on reprocher à Madame Irma de ne pas avoir vu dans les cartes le sang, le couteau et la mort ?


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