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Exposition de Valentina Ghanem Pavloskaya : «De toits à moi» : Conciliabules avec l'absent
Publié dans Info Soir le 14 - 06 - 2017

Sensibilité - L'artiste a créé des toiles où la mélodie se raconte par des apparences rappelant des instruments de musique ou alors un aspect de forme humaine rappelant un chef d'orchestre.
«De toits à moi» est un message d'amour par-delà l'absence et non la séparation d'une artiste peintre à son père. En l'occurrence Valentina Ghanem Pavloskaya. Le manque de l'être cher, elle le comble par une vingtaine de toiles qui sont un échange de confidences qu'elle murmure à celui qui n'est pas «parti» puisqu'il continue d'exister en elle.
Dans ses pensées et dans son cœur. A cet égard, elle a parlé de la place que ce père a occupée dans sa vie et qui a été «un guide spirituel». Ce père artiste-peintre qui, dit-elle, n'a pas épargné les échanges de tendresse et d'émotions avec sa fille, tout en étant un maître à penser. «Il m'a appris beaucoup de choses dans la vie», confie-t-elle.
Ce «beaucoup de choses» léguées s'est matérialisé en une collection de tableaux «De toits à moi», créés entre 2013 et 2017, juste après la mort de Valentin Vasilivitch Pavlovsky et que l'on peut voir à la galerie Syrius du Télemly. Prolongement de cette communion, lien entretenu avec ferveur «un dialogue...» en couleurs. S'ajoute à ces conciliabules colorés la représentation des deux villes Alger et Odessa unies par le destin de la plasticienne.
Au niveau de la série «musicale» si l'on peut ainsi s'exprimer, l'artiste a créé des toiles où la mélodie se raconte par des apparences rappelant des instruments de musique ou alors un aspect de forme humaine rappelant un chef d'orchestre. La musique y est inspirée par des mouvements ondulatoires comme ces notes échappées, jouées à l'intérieur de l'être pour aller s'accommoder avec l'instrument. Dans une autre expression créative, Valentina Ghanem Pavloskaya apporte un autre regard, le sien sur la ville. Une cité en turbulences, avec des contorsions. Une urbanité en constante mutation mais à qui elle lui insuffle une parole poétique que l'on retrouve dans «Reflets d'Alger», «Poésie urbaine» ou «Jeu de lumière».
Selon le commissaire de l'exposition, Valentina a opté pour une autre facture de composition artistique. En effet, on lui connaissait une maîtrise dans la technique classique. Pour cette dernière exposition, la plasticienne a évolué vers l'art conceptuel, plus contemporain, défini non pas par l'objet mais par l'idée et le regard intérieur de l'artiste.
Rappelons que Valentina Ghanem Pavloskaya est diplômée de l'Ecole des beaux-arts de Grekov de la ville d'Odessa en Ukraine, auparavant faisant partie des républiques de l'ancienne URSS. Depuis les années 1980, elle vit à Alger, devenue sa ville d'adoption. A voir jusqu'à la fin du mois d'août.


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