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Fête de la musique : Des sons made in Bladi
Publié dans Info Soir le 22 - 06 - 2017

Célébration - Instaurée depuis 1982, la Fête de la musique, célébrée dans une centaine de pays, a pour vocation de promouvoir la musique dans tous ses genres à travers des spectacles gratuits et des concerts amateurs.
Le 21 juin marque le solstice d'été, voire le jour le plus long de l'année et qui coïncide avec le premier jour de l'été dans l'hémisphère nord, mais il marque aussi la Journée internationale de la musique, un jour où la musique est célébrée, à travers le monde, dans la diversité des sons et des genres. Même Alger y prend part. Elle fête la musique made in Bladi.
Ainsi un aréopage d'artistes, à l'exemple de Amel Zen, Raina Rai, El-Dey, ont célébré, hier, au Théâtre de verdure Laâdi-Flici (en contrebas de l'hôtel Aurassi), la «Fête de la musique». Le temps d'une soirée, ce rendez-vous festif, un show éclectique et coloré, a fait découvrir en musique la diversité algérienne.
Très ravi, le public, qui adhéré à l'événement, a vu se succéder sur la scène du Théâtre de verdure plusieurs formations musicales gratifiant ce dernier des plus belles sonorités, alliant dans de belles et d'étonnantes fusions le traditionnel et le moderne, tout cela traversé par l'authenticité et une originalité créatrice sans cesse renouvelées. En ouverture, Amel Zen, une chanteuse connue pour son style de musique au cachet ethno-pop, a interprété avec sa voix suave qui a vite séduit le public des titres puisés dans son répertoire, et exécutées sur des airs festifs envoutants, tels que «El Warda», «Yeliss Iyourayen» (La fille de Gouraya)... Plus tard, c'était au tour d'El-Dey, un groupe versé dans plusieurs styles musicaux dont le diwan, le flamenco et le chaâbi, a servi une palette de chansons adaptées au goût d'un jeune public très enthousiaste de la même façon qu'avec Amel Zen.
Lui succédant, Lotfi Attar, pionnier du célèbre groupe Raïna Raï qui avait brillé durant les années 80 et 90, a émerveillé, voire transporté dans des ailleurs «électriques» le public avec ses riffs exquis, alliant raï, rock et gnawa. De son côté, Freeklane, autre groupe de jeunes musiciens prometteurs, a enchanté ses fans avec une palette de chansons tirées notamment de son dernier album «Nomad», sorti en janvier dernier. D'autres jeunes artistes amateurs, plutôt connus sur la scène algéroise, à l'instar de Djamil ou encore Meziane et Chibane, ont pris part à cette soirée musicale prolongée jusqu'à l'aube.
Instaurée depuis 1982, la Fête de la musique, célébrée dans une centaine de pays, principalement le soir et la nuit jusqu'au lendemain matin, a pour vocation de promouvoir la musique dans tous ses genres à travers des spectacles gratuits et des concerts amateurs.
«La fête de la musique» est parfois connue aussi sous le nom World Music Day (Journée mondiale de la musique) bien que le nom français soit aussi souvent utilisé dans certains pays anglophones (en même temps que Make Music !, traduction littérale de «Faites de la musique !») ou germanophones, ou bien sous des noms traduits littéralement comme Fiesta de la música (espagnol), Festa della Musica (italien), Wi to Muzyki (polonais), Praznik Muzike (bosnien) ou encore Dünya Müzik Günü (turc), avec des logos similaires graphiquement à ceux utilisés en France pour les festivités affiliées au programme français.


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