L'artiste libanais Wael Jassar a enchanté, dans la nuit de dimanche à lundi, le public avec le «must» de ses chefs-d'œuvre, lors de la 4e soirée du Festival arabe de Djemila dans sa 13e édition qui se tient sur le site archéologique de Djemila (est de Sétif). L'artiste a entamé son spectacle par la magnifique «Ghariba enas, ghariba edounia di aâz enas bitghir alina» émerveillant ses fans qui se sont déplacés en grand nombre de plusieurs wilayas du pays, et enchaînant durant une heure d'autres chansons à l'instar de «Maoujouê kalbi» et «Jourh el-madhi», en communion totale avec le public qui l'a accompagné en fredonnant dans un décor féérique. Puisant dans le répertoire de Abdelhalim Hafedh, l'artiste libanais a interprété au public du festival «Massik El-Haoua ya habibi» et «Aouil mara», et parmi ses nouvelles chansons «Istiqualet hobi». Dans une déclaration à la presse, à la fin de son spectacle, Wael Jassar a vanté les goûts artistiques du public algérien ainsi que le rôle de la presse algérienne, dont il a salué la fidélité et le respect des déclarations, ajoutant que celle-ci n'évoque que les œuvres artistiques de haute facture. Wael Jassar a, par ailleurs, considéré que l'artiste arabe se doit, par les temps qui courent, de présenter aux peuples arabes un message «d'amour et de gaieté», assurant que la période que traverse certains parmi ces peuples n'est qu'un «nuage d'été momentané», d'autant que, selon lui, «le désespoir c'est justement ce que recherchent nos ennemis».Le public venu assister à cette soirée a également apprécié les rythmes sétifiens avec un bouquet de chansons interprétées par Salah El-Eulmi, parmi lesquelles «Bent el-batimet», qui a fait vibrer le public. La prestation de cet artiste a été suivie par celle de Cheb Mourad qui a clôturé la 4e soirée avec des chansons raï dédiées aux jeunes comme «Chou ghirek habibi» et «haki soualah haki» qui ont beaucoup plu au public au point de réclamer une autre chanson à l'artiste à la fin du spectacle.