Résumé de la 1re partie - Cliff et Linda décident de passer le dimanche au Méxique... Ils partent en voiture.. Le lundi matin le téléphone retentit. Mais ce ne sont ni Cliff ni Linda. — Madame Mendoza excusez-moi de vous déranger. Je suis M. Backus, le gérant de Superfood. Ce matin votre fille Linda ne s'est pas présentée au travail, pas plus d'ailleurs que Cliff Perkins. Je crois qu'ils vivent tous les deux chez vous, n'est-ce pas ? En entendant cela, Mme Mendoza sent ses jambes se dérober sous elle. Elle appelle son mari d'une voix mourante : — Pedro, il est arrivé quelque chose aux enfants. Ni l'un ni l'autre ne se sont présentés ce matin chez Superfood. M. Mendoza saisit le combiné et déclare à M. Backus : — Cette nouvelle est très inquiétante. Nous allons immédiatement prévenir la police. Mais la police, dans les semaines qui suivent, se révèle incapable de retrouver la moindre trace de Cliff et de Linda. Les Mendoza perdent peu à peu l'espoir de les revoir vivants. Bien évidemment les policiers rendent visite aux O'Maley. Après tout, c'est chez eux que Cliff et Linda se rendaient la dernière fois qu'on les a vus. — Effectivement, ce samedi-là nous avons attendu en vain. Cliff n'est pas venu. Nous étions très contrariés. Et nous n'avons pas pu sortir de tout l'après-midi, au cas où ils seraient arrivés plus tard que prévu. C'est seulement trois semaines après le jour où Cliff et Linda ont disparu que l'on retrouve leur véhicule, la Chevrolet verte, dans un canal d'irrigation. L'endroit est situé dans une région désertique. Pas une habitation à moins de dix miles : la route qui longe le canal, quelques cactus géants et c'est tout. La Chevrolet, une fois retirée de l'eau, est vide. Aucune trace des deux disparus. De toute évidence le véhicule a été incendié avant d'être poussé à l'eau. Un gros parpaing coince l'accélérateur. Il y a à peine quinze miles entre le lieu de la découverte et le domicile des O'Maley. Mais ceux-ci renouvellent leurs premières déclarations : — Nous n'avons pas vu Perkins le jour prévu pour sa visite. Quant à Mlle Mendoza, la dernière fois qu'ils sont venus ensemble, elle est restée dans la voiture. Nous ne lui avons jamais été présentés. On interroge encore les Mendoza : — Pensez-vous que M. Perkins aurait pu se livrer à une escroquerie à l'assurance ? — Absolument pas. Et de toute manière son assureur, ce matin même, m'a signalé qu'il n'avait reçu aucune déclaration de la part de Cliff. Le chef de la police décide d'utiliser les grands moyens: — Dans cette région plate comme la mains un hélicoptère nous permettra peut-être d'apercevoir des traces ou de découvrir les corps dans un repli de terrain, derrière un buisson. On prendra des photographies. A suivre