Cap - Après avoir consommé deux ans de suspension à la suite d'un contrôle positif à un produit prohibitif, Youcef Belaïli revient au-devant de la scène en signant pour quatre ans au SCO Angers (L1 française). Bonne nouvelle pour le football algérien en cette rentrée des classes : Youcef Belaïli est de retour après deux ans de suspension. Contrôlé positif, lors d'une rencontre de Ligue des Champions africaine avec son désormais ex-club, l'USM Alger, à un produit prohibé (drogue dure), le très promoteur Youcef Belaïli s'est vu écoper une lourde sanction de deux ans de la part de la Confédération africaine de football, doublé de la même période, par la Fédération algérienne de football (FAF). Mais le joueur a fait appel puis a introduit l'affaire au niveau du Tribunal arbitral des sports (TAS) de Lausanne qui lui a permis de raccourcir sa sanction à deux ans au lieu de quatre. Entre- temps, le joueur s'est mis en mode discret. Il a effectué une omra aux Lieux saints de l'Islam, histoire de tourner définitivement la page sur une période vécue où tout n'était pas rose. Transféré au club de Soustara, Belaïli a laissé éclater son talent et est devenu le chouchou du public algérois, mais son hygiène de vie laissait à désirer, alors qu'il représentait l'espoir du football algérien. Aujourd'hui, cette page est tournée et c'est une deuxième vie qui démarre pour l'enfant d'El-Bahia qu'il n'a pas oubliée puisqu'il a choisi le numéro 31 lorsqu'il a donné son accord au président du SCO Angers (Ligue 1 française) Saïd Chabane (un Français d'origine algérienne). Le boss angevin a ainsi ouvert les bras à l'international algérien qui pourra refouler les terrains de football à partir du 20 septembre prochain, date de la levée officielle de sa sanction. Sur le plan de la forme physique, Belaïli n'est pas au top et son retour n'est envisageable que dans les trois prochains mois. Il devra souffrir à l'entraînement et faire preuve de patience s'il veut revenir à son meilleur niveau afin de retrouver la compétition dans un championnat de France qui reprend du galon après la venue de la star mondiale Neymar. Avec Angers, un club à sa mesure et pour lequel il a signé pour quatre ans, Belaïli a non seulement cette belle opportunité de revenir au premier plan, mais surtout la possibilité de renouer avec l'équipe nationale qui a vraiment besoin de renouveau. Le talent pur de Belaïli ne sera pas de trop pour Lucas Alcaraz, appelé à se passer de quelques «vedettes» en perte de vitesse pour rebâtir son équipe lors des prochaines sorties des Verts et des échéances à venir. Belaïli, lui, y pense sérieusement et ce serait une belle revanche sur le -mauvais- sort. Un de ses objectifs est de revêtir le maillot de la sélection et de relancer une carrière loin d'être terminée (il n'a que 25 ans), comme l'ont peut-être pensé certains. Comme on dit, tout peut être oublié, sauf le talent on ne peut pas effacer. Alors bon vent pour Belaïli dans son nouveau club et pour sa seconde vie de footballeur.