Campagne- La promotion de la démocratie participative et le renforcement de la lutte contre la bureaucratie ont été, hier samedi, parmi les thèmes dominants développés par les leaders politiques dans leurs différents meetings. Dans ce cadre, l'ancien ministre Abdessalem Chelghoum, représentant du secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), a appelé, à partir de Constantine, les candidats de son parti à «lutter contre la bureaucratie, en cas de victoire», rappelant que le citoyen a «longtemps souffert» de ce phénomène. Pour sa part, le président du parti Ahd-54, Ali-Fawzi Rebaine, a plaidé, à Djanet (wilaya d'Illizi) où il a animé un meeting populaire, à la «consolidation de la confiance» entre l'administration et les administrés pour atteindre la «démocratie participative», estimant qu'il était «nécessaire» de renforcer la confiance entre le peuple et l'administration pour «atteindre une démocratie participative». Il a souligné, en outre, la nécessité de décentraliser la décision économique pour permettre aux Assemblées locales de «concrétiser un véritable développement répondant aux attentes des citoyens», affirmant au passage que sa formation politique a élaboré un programme politique «susceptible de sortir le pays de la crise qu'il traverse». Le même appel en faveur d'une démocratie participative a été lancé depuis Oran par la présidente du Mouvement pour la jeunesse et de la démocratie (MJD), Mme Chalabia Mahdjoubi, qui a plaidé en faveur d'un développement local «réaliste», avec comme socle une «véritable» décentralisation «pour permettre aux élus locaux de prendre des initiatives et de matérialiser leurs projets en fonction des spécificités locales et des ambitions de chaque wilaya». De son côté, le président du parti Talaie El-Hourriyet, Ali Benflis, qui était en déplacement à M'sila, a estimé que la tâche fondamentale des Assemblées locales, qui seront issues des prochaines élections, «doit se concentrer sur le recouvrement fiscal local». Animant un meeting à Médéa, le président du parti Fedjr El-Jadid, Tahar Benbaibeche, a, quant à lui, souligné la nécessité de tirer des enseignements du taux de participation enregistré lors des législatives du 4 mai dernier, mettant en garde, dans ce contexte, contre un faible taux de participation lors des prochains scrutins et ses conséquences sur l'avenir politique du pays. Pour sa part, le président du Mouvement El Islah, Filali Ghouini, a appelé, depuis Annaba, au traitement des phénomènes de la fuite des cerveaux et de l'émigration clandestine, estimant que le traitement de ces deux phénomènes «ne pourra se faire que grâce à la consécration de l'Etat de droit et la réalisation d'une croissance juste et équitable». Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Mohamed Hadj Djilani, a, lui, assuré depuis Boumerdès que la participation de son parti au rendez-vous du 23 novembre «vise à poursuivre le combat pour une alternative démocratique». Par ailleurs, animant un meeting à Guelma, le président du parti Tajamou Amel El Djazaïr (TAJ), Amar Ghoul, a, quant à lui, insisté sur la nécessite d'adopter des «mesures légales» pour protéger l'élu local contre «toutes formes de pression». Mohamed Hadj Djilani a remis en cause certaines propositions introduites au titre du projet de loi de finances 2018, et qui traduisent, selon lui, «un recul progressif du soutien de l'Etat et de son rôle social». En déplacement à Skikda, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a estimé, lors d'un meeting, que le véritable élu local «est celui qui bataille pour la préservation des biens de la commune et de la wilaya». Le secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a, de son côté et depuis Boumerdès, réitéré son appel relatif à l'amendement des codes de la commune et celui de la wilaya, «afin d'équilibrer les prérogatives entre l'élu et l'administration», ajoutant que la révision de ces textes «permettra l'encouragement de l'initiative locale, susceptible d'aider à l'encouragement de l'investissement et la diversification de l'économie».