Le lancement des opérations de restauration du secteur sauvegardé du vieux Mila reste tributaire de l'aval du plan permanent de sauvegarde et mise en valeur de cette cité par une commission interministérielle au niveau siégeant au ministère de la Culture, a déclaré dimanche Abdelaziz Segueni, président de l'association "Les amis de Mila". Le dossier de cette étude réalisée par un bureau spécialisé a été déposé au ministère de la Culture le 4 octobre passé après les diverses phases locales de concertation, de débat et l'adoption par l'Assemblée populaire de wilaya, a ajouté la même source en marge de l'Assemblée générale ordinaire de cette association. "L'aval de la commission interministérielle pour cette étude réalisée au terme de plusieurs années de travail l'engagera dans une étape déterminante qui débutera par la désignation d'un commissaire qui assurera la gestion des opérations de restauration des vestiges du secteur sauvegardé du vieux Mila qui s'étend sur 17 hectares renfermant d'importants monuments de civilisations diverses, dont la mosquée Sidi Ghanem, le mur byzantin et la fontaine romaine Ain El Balad", a ajouté le président de l'association. Erigée en vertu du décret exécutif 404/09 du 29 novembre 2009 sur une aire d'un peu plus de 38 hectares, le secteur sauvegardé du vieux Mila est administré par l'Agence nationale des secteurs sauvegardés depuis sa création en 2013. L'Assemblée générale ordinaire de cette association tenue à la bibliothèque principale de la ville a préconisé le lancement d'opérations de jumelage avec les universités en vue de valoriser le patrimoine matériel et immatériel de la wilaya et la poursuite de l'organisation du colloque annuelle sur Mila à travers l'histoire outre l'organisation de conférences périodiques avec le concours de chercheurs universitaires.