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Une ville, une histoire
Le fantôme des S. (2e partie)
Publié dans Info Soir le 04 - 11 - 2004

Résumé de la 1re partie Slimane, par esprit d'économie mais aussi pour construire une maison, prive sa famille de tout...
C'est le ramadan. Dès 14 heures, les femmes s'affairent à leurs fourneaux, préparant la chorba et divers petits plats. Les fumets remplissent l'atmosphère et chacun attend avec impatience l'heure de l'adhan. Chez Slimane, seule l'odeur fade de pois cassés monte : ils vont servir, comme tous les jours que Dieu crée, de bouillon au couscous qui cuit au-dessus de la marmite. Parfois, il y a de la chorba, mais une chorba maigre où en guise de viande, on met un morceau de graisse.
Comme tous les ans, les belles-filles et les filles de Slimane se plaignent à sa femme, Fatima.
«Tu ne peux pas dire à ton mari d'améliorer le quotidien ? Un petit bout de viande, des légumes, des fruits? Après tout, c'est le ramadan?
? Vous savez qu'il m'enverra promener !
? Essaye quand même !»
Elle essaye... et elle a droit à un discours moralisateur sur la continence en période de jeûne et sur la nécessité de ne pas gaspiller l'argent en futilités.
«Toi et les tiens, conclut-il, vous ne pensez qu'à vous empiffrer !
? Tu n'auras donc pas pitié de nous ? On ne te demande pas de faire des folies, juste quelques dépenses supplémentaires? Les filles et les enfants meurent de convoitise ! Dieu te rendra au centuple ce que tu leur accorderas ! Pense aussi à ta vieille mère qui rêve de douceurs...
? Va-t-en, vous n'aurez rien de plus que ce que vous avez d'habitude ! Si j'avais écouté toutes vos doléances, voilà longtemps que je serais ruiné !»
La tentative de Fatima ayant échoué, on se retourne vers les fils de Slimane, les trois garçons mariés. Ils travaillent mais ils remettent presque intégralement leur paye au vieux, qui gère le budget de la famille. Ils mettent un peu d'argent de côté, mais ils ne peuvent rien acheter sans en référer à leur père qui, bien sûr, interdit toute dépense supplémentaire. C'est tout juste s'ils peuvent apporter quelques friandises en cachette. Mais la famille veut plus que cela.
«Grand-mère, pleurent les enfants, tout le monde mange bien durant le ramadan, pourquoi pas nous ?
? Nous sommes trop nombreux, répond Fatima, qui veut sauver les apparences, nous ne pouvons acheter de produits coûteux !
? Mais grand-mère, grand-père a de l'argent... Nous l'avons vu à plusieurs reprises compter des billets.
? Grand-père pense construire une nouvelle maison où nous pourrons vivre à l'aise. Pour cela, il faut beaucoup d'argent !
? A quoi ça sert d'avoir une maison neuve si on meurt de faim ?»
La grand-mère ne trouve pas de réponse à la question. Oui, à quoi cela sert-il d'avoir une belle maison si on ne peut profiter des douceurs de la vie ? La mort peut intervenir à tout moment et faucher des adultes et des enfants qui n'auraient connu que la privation. Mais Slimane refuse de comprendre, il s'accroche à ses principes, faisant souffrir sa famille, au bonheur de laquelle il prétend ?uvrer.
Mais d'étranges événements vont se dérouler dans la maison de Slimane et perturber la vie de ses habitants et, par ricochet, celle de leurs voisins. (à suivre...)


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