L'Atlantide existerait, selon un chercheur américain indépendant, Robert Sarmast, qui a affirmé l'enfouissement sous le fond de la mer Méditerranée, entre Chypre et la Syrie, des vestiges de cette cité engloutie évoquée par Platon. Le chercheur a déclaré, lors d'une conférence de presse tenue dans sa base de recherche, dans la ville portuaire de Limassol (sud de l'île de Chypre), que «la route a été longue pour en arriver là, mais aujourd'hui, nous sommes récompensés». Son équipe a localisé des traces d'installations humaines à environ 1,5 km sous le niveau de la mer, à 80 km de la côte sud-est de Chypre. Certain de toucher au but, M. Sarmast a affirmé : «Nous ne pouvons pas fournir aujourd'hui de preuve tangible de ce que nous affirmons sous la forme de briques ou de mortier, dans la mesure où ceux-ci sont enfouis sous plusieurs mètres de sédiments, mais nous avons désormais des preuves indirectes irréfutables.» M. Sarmast a publié en 2003 un livre intitulé La Découverte de l'Atlantide : les surprises de l'île de Chypre, dans lequel il affirme que Chypre est la partie émergée de l'île des Atlantes. Selon lui, ses découvertes recoupent en tout point les indices donnés par Platon dans ses dialogues de Timée et Critias. Ces deux textes sont les deux premières sources écrites mentionnant l'existence de l'Atlantide et la dépeignant comme le siège d'une civilisation florissante, qui aurait été engloutie dans la seconde moitié du deuxième millénaire avant J-C. L'hypothèse la plus communément retenue pour localiser l'Atlantide est que que celle-ci se trouverait à l'ouest de ce que les anciens appelaient les Colonnes d'Hercule, c'est-à-dire le détroit de Gibraltar. Diverses autres théories l'ont néanmoins située en Crimée, en Amérique, au Sahara, voire dans l'Antarctique.