Résumé de la 16e partie n La théorie de la tectonique des plaques est l'obstacle le plus sérieux à l'existence de l'Atlantide. Mais certains chercheurs sont parvenus à le détourner. En dépit de la théorie de la tectonique des plaques, beaucoup de chercheurs ont continué à localiser l'Atlantide dans l'Atlantique et une découverte faite sur les côtes occidentales de l'océan semble leur donner raison. C'est sur l'indication du célèbre voyant américain, Edgar Cayce, que les chercheurs ont choisi cette zone. En 1933, le voyant, au cours d'une crise, a indiqué qu'au large des côtes de Floride, dans la région de Bemini, se trouve une partie de l'Atlantide et qu'on peut retrouver, sous la boue, les ruines d'un temple : «Il suffit de plonger dans la mer pour retrouver des restes de Poséïda, l'antique Atlantide : des morceaux de palais et de temples enfouis sous la boue des eaux marines... C'est la preuve que le continent a réellement existé !» Trente-cinq ans après, en 1968, une équipe de plongeurs sous-marins découvre, au large de Paradise Point, non loin de Bimini, des blocs de pierres rectangulaires qui font penser à des structures de route ou de muraille. Consultés, quelques géologues déclarent aussitôt qu'il s'agit de formations naturelles, mais d'autres, rejetant ces assertions, y voient la main de l'homme. Pour les atlantologues, il n'y a pas de doute qu'il s'agisse du continent disparu ! Les recherches ont été poursuivies et, en 1974, un ancien militaire, David Zink, a découvert, au nord de Bimini, d'autres sites. Il aurait notamment trouvé un bloc de pierre façonnée ainsi qu'un morceau de marbre qui aurait fait partie d'un buste de statue. Un autre ensemble de pierres serait disposé de façon à figurer la constellation de la Pléiade, mais aucun symbole, aucune sculpture ne viennent corroborer cette hypothèse. Si pour les atlantologues, c'est là la preuve irréfutable de l'existence de l'Atlantide, pour les chercheurs, même si les structures découvertes sont bien l'œuvre de l'homme, elles ne constituent pas forcément la preuve d'une terre submergée à la suite d'une catastrophe. Les fonds où les pierres ont été découvertes ne relèvent pas de la fosse, de l'océan Atlantique, mais de la plateforme nord-américaine. Et les terres englouties sont situées à une profondeur modeste. En fait, la montée depuis la dernière glaciation suffit à expliquer l'immersion. D'ailleurs, des pointes de terre aujourd'hui immergées affleuraient encore, au-dessus des eaux, il y a 6000 ans. De plus, même si les pierres retrouvées sont fabriquées par l'homme, elles ne semblent pas indiquer que ceux qui les ont taillées appartenaient à une civilisation développée, comme celle que décrit Platon. Cette civilisation, que l'on n'est pas parvenu à identifier, paraît plutôt fruste, voire primitive : aucun reste de construction, aucune statue, aucune trace d'écriture n'ont été retrouvés. Il s'agirait plutôt d'une civilisation mégalithique dont, pour le moment, on ignore tout. Le mystère de l'Atlantide demeure donc entier ou, plutôt, l'Atlantide de Platon reste à découvrir. A suivre