Le 8e festival biennal du cinéma méditerranéen de Bruxelles (2-11 décembre) enregistre une participation algérienne exceptionnelle avec la projection de quatre longs métrages et six documentaires, tandis que le jury international composé de cinq membres compte trois Algériens, deux réalisateurs, Merzak Alouache, Saïda Boukhemal et une actrice, Nadia Kaci. Sur les quatre films algériens, seul Le thé d?Ania de Saïd Ould Khelifa est en compétition pour l?un des trois grands prix du festival : le grand prix du festival, un prix spécial du jury et le prix du public. Le thé d?Ania est le second long métrage de l?ancien journaliste et cinéaste depuis 1992 Saïd Ould Khelifa, après Ombre blanche (1er prix au festival d?Amiens). Le film, adapté du livre d?Amine Zaoui, traite de l?histoire d?un romancier algérois qui, n?ayant plus le courage de parler, se met à l?écriture. Les autres films algériens sont Les suspects de Kamel Dehane adapté du livre Les vigiles de Tahar Djaout qui sera projeté à la clôture du festival et Viva l?Aldjerie " de Nadir Moknache montré dans la catégorie «Vu à Bruxelles», fiction qui a connu un grand succès en Belgique. Naguel Belouad, auteur d?un premier long métrage en 1996, França ya França, présentera une nouvelle fiction, L?Attente des femmes, annoncée comme étant une «?uvre sensuelle, à l?atmosphère théâtrale dotée de lumière magnifique». Le film raconte l?histoire d?un artisan aisé, Brahim, vivant dans une lointaine contrée algérienne dans les années 20 et qui décide de prendre une 3e épouse, la jeune et belle Fadah, dans l?espoir qu?elle lui donnera enfin un héritier.