L?histoire remonte à l?été dernier. Un entrepreneur en bâtiments a pris en charge les opérations de réhabilitation des maisons endommagées par le séisme, notamment l?immeuble 10, sis à la cité des Iris, dans la commune de Réghaïa, où réside près d?une trentaine de familles. Deux mois plus tard, les travaux sont achevés. Seule la maison des Haliche, située au rez-de-chaussée, ne l?a pas été. Beaucoup restait à faire. «C?était pénible pour nous, après tout ce temps, les travaux n?avaient pas avancé d?un iota. Nous n?avions pas où aller, mon père, Saïd, a dû louer un deux-pièces pour nous abriter. Et puis avec les retards accusés, cela devenait coûteux, nous voulions regagner notre maison, coûte que coûte, car cette situation nous a causé de nombreux désagréments», raconte un membre de la famille. Saïd, le père de famille, ne supportant pas de voir ses enfants et sa femme dans cette situation va voir l?entrepreneur et réclame l?achèvement des travaux. L?entrepreneur a convaincu le père Haliche de prendre en charge les frais de réparation ; il le rembourserait une fois les travaux finis. «Mon père a embauché quatre man?uvres, il a tout payé de sa poche, la boiserie, la plomberie?. Nous avons même chapeauté les travaux, c?était notre maison et l?on ne pouvait pas faire autrement». Et le jeune fils d?ajouter : «Notre famille ne sait plus où donner de la tête.» L?entrepreneur s?est évanoui dans la nature, il n?a pas tenu sa parole. Les quatre man?uvres harcèlent mon père : ils réclament leur salaire, un total de 60 000 DA que l?entrepreneur devait payer ! À ce jour, le remboursement, promis par l?entrepreneur, n?a pas été effectué. La famille a tenté de saisir les autorités compétentes, mais aucune réponse ne leur a été donnée.