Résumé de la 11e partie Le bilan des analyses de Tahar tarde à revenir. Fatiha est de plus en plus inquiète, surtout que son mari a un comportement étrange. Sa mère lui rend visite à l'improviste. Elle la trouve en train de pleurer. ? Mon Dieu, s'exclame-t-elle, les analyses de ton mari sont-elles revenues ? Y a-t-il quelque chose ? ? Non, non, elles ne sont pas revenues ! ? Alors, pourquoi pleures-tu ? ? Justement, ces analyses ne reviennent pas? Tu trouves normal, toi qu'un bilan mette autant de temps ? ? Non, avoue Fadhéla. ? Et puis, dit la jeune femme, il y a autre chose ! ? Autre chose ? ? Oui ! Tahar fait chambre à part ! Et elle raconte à sa mère comment, depuis quelques jours, son mari a décidé de dormir dans la chambre d'amis. ? Comme ça, demande Fadhéla, en colère, sans t'en donner la raison ? ? Il dit que c'est pour dormir tranquille ! Il m'évite et évite les enfants ! Il crie à chaque fois qu'ils le touchent ! ? Ah, le fils du péché, dit Fadhéla en colère, il est retourné auprès de ses maîtresses ! Voilà qui explique son comportement ! ? Il est malade, maman? ? Tu crois, toi, à cette maladie ? Et puis, a-t-il réellement fait ses analyses ? ? Tu crois que? ? Aujourd'hui même, je demanderai à ton cousin Djaâfar de passer à cette clinique et de voir s'il a fait son bilan. ? Et s'il l'a fait? ? Eh bien, ce sera l'occasion de le récupérer et de voir ce qu'il a. Farouk est médecin, on lui dira ce que ton satané mari a ! Fatiha est d'accord. Le doute s'est installé en elle : et si, comme le dit sa mère, son mari n'a pas fait de bilan ? Et si durant tous ces jours, il l'a menée en bateau ? Sa mère a eu une bonne idée? Fadhéla partie, Tahar ne tarde pas à rentrer. Il est si pâle et si abattu que Fatiha s'alarme. ? Mon Dieu, Tahar? ? Je dois te parler, dit-il. ? Ton bilan ? dit-elle, effrayée. ? Oui, mon bilan est arrivé il y a quelques jours, mais je te l'ai caché. Elle se sent défaillir. S'il a caché les résultats de son bilan, c'est parce que la situation est grave. Et même très grave. ? Mon Dieu, mon Dieu gémit la pauvre femme? Dis-moi ce que tu as ! Il baisse les yeux et lâche d'une voix presque imperceptible. ? J'ai le sida? Je te demande de me pardonner ! La jeune femme fond en larmes. (à suivre...)