Professionnalisme Les autorités françaises assurent que le savoir-faire de leurs services secrets a été d?une grande aide dans la récupération, sans incidents, des deux journalistes. La récupération des deux journalistes français otages en Irak a été «une opération exclusivement française», a déclaré jeudi la ministre française de la Défense, Michèle Alliot-Marie. «Nous avions un certain nombre de personnel très spécialisé dont d'ailleurs le professionnalisme et le très grand sang-froid ont permis que cette extraction se fasse dans les meilleures conditions», a déclaré la ministre à la radio France Info. Elle a indiqué que les deux hommes avaient été «retrouvés dans un quartier particulièrement difficile de Bagdad». «C'est là qu'il y a eu cette première prise de contact et c'est là où le très grand savoir-faire des agents de la DGSE (sécurité extérieure) qui étaient sur place doit être salué», a-t-elle dit. Après les avoir mis en lieu sûr, «nous avons pu les amener vers l'aéroport où il y avait encore différents barrages, différents endroits extrêmement dangereux à franchir», a poursuivi Mme Alliot-Marie. «Puis ils ont été mis dans un avion sécurisé, et ensuite ils ont été récupérés et ont été mis dans l'avion où les attendaient le ministre des Affaires étrangères, Michel Barnier, et le directeur de la DGSE», a-t-elle indiqué en soulignant que cette opération avait été «exclusivement française». La libération mardi des deux journalistes français détenus en Irak a été une «opération conduite par les services français», a déclaré, pour sa part, jeudi, le ministre français des Affaires étrangères, Michel Barnier. «De bout en bout les contacts, les informations ont été traités par nos agents, dans un pays en effet où nous n'avons pas d'appui», a déclaré le ministre dans un entretien sur la radio France Inter. «Du début de la négociation, avec toutes ses étapes, jusqu'au moment du dénouement où Christian Chesnot et Georges Malbrunot ont été libérés, récupérés par des fonctionnaires et des agents français, c'est une opération qui a été conduite par les services français», a-t-il affirmé. De son côté, le Premier ministre français M. Raffarin, a assuré qu'aucune rançon n'avait été payée au groupe qui assurait détenir les deux journalistes.