Lecture Parmi les distractions de l?été en Algérie, la lecture reste, et de loin, l?activité la plus prisée. Engouement autour de la lecture ou facilité d?accès au livre ? Toujours est-il que le livre en Algérie, même relativement cher (en moyenne 350 DA), est devenu véritablement l?ami de l?Algérien. Qu?il soit d?occasion, proposé à même le sol ou flambant neuf exposé en librairie, le bouquin s?achète à la joie du commerçant et au bonheur du lecteur. Ce dernier a l?embarras du choix : langue d?écriture et variété du produit. Ainsi, lui seront proposés des ouvrages scientifiques, biographiques, artistiques et romancés édités en Algérie ou outre-mer. Côté enfants, la qualité et la quantité sont également présentes, variant d?une librairie à un autre, d?un trottoir à un autre, ces livres sont édités en arabe ou en français. Cependant le conte algérien, lui, reste très discret (quelques contes du terroir édités par les editions Dar El-Hadara sont proposés) par opposition au conte universel qui est présent en force. Pourquoi cette absence ? Les maisons d?éditions algériennes auraient-elles oublié ce volet du patrimoine national ou ont-elles des difficultés à recueillir ce bouquet d?histoires du terroir ?