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Une ville, une histoire
La légende de Sidi Moussa (1re partie)
Publié dans Info Soir le 04 - 01 - 2005

Séparation Le cheikh fait part à son fils de son intention de le confier à la zaouia. Le jeune garçon se jette dans ses bras et se met à pleurer.
Dans la région du Souf s'élèvent, à proximité d'une source sacrée, deux tombeaux surmontés de coupoles : ils abritent les ossements de deux saints sahariens : Sidi El-Hadj El-Foqi et son fils, Sidi Moussa.
Sidi Moussa, dit-on, était le fils cadet de Sidi el-Hadj. C'était un garçon très beau, mais un peu naïf. Il était obéissant et affectueux de sorte qu'il était le préféré de ses parents, notamment de son père.
Il aimait, quand il campait dans le désert, le placer, la nuit, dans son giron et, l'entourant de son burnous, lui raconter les belles légendes du désert.
Le jeune Moussa ne comprenait pas tout ce que disait son père, mais il aimait écouter sa voix et, bien souvent, il se laissait prendre par le sommeil. Sidi El-Hadj restait ainsi, toute la nuit, pour ne pas le réveiller.
Un jour, alors que El-Hadj et sa famille passent par Oued Souf, ils s'arrêtent à la zaouia, établissement religieux qui forme les tolba.
? Pourquoi, lui dit le chef de cette zaouia, ne nous confies-tu pas ton fils ? Nous en ferons un savant dans les sciences religieuses !
La proposition intéresse le saint homme, mais il hésite. Il aime trop son fils pour s'en séparer et Moussa, qui lui est attaché, souffrira s'il le quitte.
? Moussa est trop jeune ! dit-il.
? C'est maintenant qu'il peut apprendre !
? Il lui sera difficile de se séparer de sa mère !
? Et pourtant, insiste le chef de la zaouia, il devra la quitter s'il veut devenir un savant et, plus tard, un saint comme son père !
Le chef en fait tant que Sidi El-Hadj finit par céder. Mais il lui reste à convaincre son fils.
Il le fait venir et lui dit, de sa voix la plus douce.
? Te voilà grand mon fils : tu sillonnes le désert avec moi, mais tu oublies que tu dois faire ta formation, t'instruire !
? J'apprends beaucoup de choses avec toi, père ! Tu me racontes de si belles histoires et tu m'enseignes les choses de la religion !
? Je sais, mon fils, mais tu dois aussi apprendre le Coran !
? Tu me le feras apprendre !
? Et puis le hadith, le dire de notre prophète, le droit, la grammaire, le calcul... Toutes les choses que je suis pas en mesure de t?apprendre !
Puis, doucement, il lui fait part de son intention de le confier à la zaouia. Le jeune garçon se jette dans ses bras et se met à pleurer.
? Ne m?abandonne pas, père, je ne veux pas vivre loin de toi !
? Je veux que tu t'instruises, mon fils. Accepte si tu m'aimes vraiment.
Le jeune garçon aime trop son père pour le décevoir. Il accepte donc.
? Ton instruction ne durera qu'un temps, lui dit-il. Une fois acquise, tu reprendras la route avec moi et ta famille !
? Je ferai ce que tu voudras, dit l'enfant, qui fait des efforts surhumains pour retenir ses larmes. (à suivre...)


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