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Une ville, une histoire
Apulée de Madaure (2e partie)
Publié dans Info Soir le 13 - 01 - 2005

Résumé de la 1re partie On ignore son prénom, mais certains auteurs pensent qu'il devait se prénommer Lucius, un prénom très répandu parmi les Africains de l'empire romain.
C'est vers 126 de l?ère chrétienne qu'est né Apulée. Sa ville natale, Madauros, se trouve à quelques kilomètres de la ville moderne de M'daourouch.
M'daourouch, comme beaucoup d'agglomérations de l'Est algérien, est un bourg tranquille, sans histoire, où les gens s'occupent d'élevage et de commerce. Les vieilles maisons avoisinent les nouvelles : briques, parpaings et béton commencent à envahir le paysage... Une ville plutôt sans importance, mais il n'en a pas été de même de son ancêtre, Madauros, qui a été l'un des plus brillants centres de civilisation de l'Algérie antique.
Madauros a été d'abord une cité numide avant de devenir, à la fin du premier siècle de l'ère chrétienne, une colonie romaine. La ville antique n'a pas été entièrement déblayée, mais on a mis au jour de beaux vestiges. Il faut citer d'abord le théâtre, le plus petit du monde romain, qui est entièrement construit et non, comme c'est l'habitude, adossé à une colline. Il y a aussi le mausolée romain avec une chambre funéraire bien conservée, des thermes et surtout les restes d'une grande basilique chrétienne datant de l'époque byzantine.
La forteresse, qui se dresse au-dessus du théâtre, date également de l'époque byzantine : elle a été construite sous Justinien, vers 535, pour parer aux invasions vandales. La vie industrielle et surtout agricole était florissante à Madauros, ainsi que l'attestent les grandes huileries, dont plusieurs sont dans un bon état de conservation. Madauros devait garder, tout au long de la période romaine, une certaine importance. Dans la moitié du quatrième siècle, le jeune saint Augustin devait y faire des études avant de se rendre à Carthage, la plus grande métropole de l?Afrique à l?époque.
C'est donc dans cette ville de Madaure qu'est né Apulée, Apulei en latin. On ignore son prénom, mais certains auteurs pensent qu'il devait se prénommer Lucius, un prénom très répandu parmi les Africains de l'empire romain. D'ailleurs, le personnage de la principale ?uvre d'Apulée, L'Ane d'or, se prénomme Lucius. Son père était l'une des notabilités de la ville où il assumait les fonctions de duumvir, l'une des charges administratives les plus importantes.
C'était aussi un riche propriétaire terrien et il disposait d'une confortable fortune. A sa mort, il devait léguer à ses deux fils un million de sesterces chacun, une somme colossale à l'époque !
L'homme devait, comme c'était le cas de tous les notables de l'époque, assurer à ses enfants une bonne éducation. Il allait même envoyer notre futur écrivain à Carthage où, déjà, se donnait la meilleure instruction.
Dans sa ville natale, Apulée avait acquis les bases de la grammaire latine, de la rhétorique, de l'arithmétique, de la philosophie. Il avait eu les meilleurs maîtres, mais il lui restait encore beaucoup à apprendre.
Berbère, comme il le revendiquait ? «Je suis mi-numide, mi-gétule», disait-il ? il parlait le latin et le grec. Il devait parler aussi le libyque, puisque, selon les témoignages de l'époque, il parlait avec un fort accent africain. (à suivre...)


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