Actions Des efforts considérables sont consentis par les pouvoirs publics pour améliorer les prestations sanitaires et médicales dans la wilaya. Les vastes et contraignantes étendues du territoire de la wilaya, qui compte 557 906, 25 km2, ont influé négativement sur la qualité des prestations médicales dans cette région où les centres de santé sont disséminés à des distances exprimées souvent en centaines de kilomètres, indique-t-on à la direction de la santé de la wilaya. La wilaya dispose de deux structures hospitalières, l?une à Tamanrasset, d?une capacité d?accueil de 240 lits pour près de 120 000 habitants et couvrant 7 communes, l?autre à In Salah, d?une capacité de 120 lits, assurant des prestations aux 42 000 habitants relevant de 3 communes. A ces structures hospitalières viennent s?ajouter 3 polycliniques à Tamanrasset, In Salah et In Guezzam, 10 centres de santé dans les 10 communes que compte la wilaya et 48 salles de soins éparpillées à travers les zones rurales et enclavées. Pour le directeur de la santé de Tamanrasset, ces structures, réalisées durant les années 1980 et disposant de moyens et d'équipements dérisoires, demeurent en deçà des besoins croissants des populations locales. Face à cette situation, une opération de réhabilitation et de réfection de ces structures a été initiée, l?année dernière, par la direction de la santé et a touché, dans une première phase, les hôpitaux de Tamanrasset et d'In Salah, 3 polycliniques et 4 centres de santé. Concernant l?encadrement médical et paramédical, bien que le secteur de la santé de Tamanrasset compte un personnel de 2 200 employés, dont 56 médecins généralistes et 16 spécialistes installés au secteur sanitaire de Tamanrasset et 2 généralistes à In Salah, il est cependant enregistré un déficit en matière d?encadrement touchant la plupart des services, en plus du manque de sages-femmes et d?agents paramédicaux. Selon le responsable de la santé, la couverture sanitaire demeure faible, avec des taux en deçà des normes en vigueur. Elle est à Tamanrasset d'un médecin spécialiste pour plus de 8 000 habitants, d'un généraliste pour plus de 2 000 habitants et d'un chirurgien-dentiste pour plus de 8 900 habitants. En dépit des contraintes, les parties concernées s'emploient à relever le défi par la mise en ?uvre d?un programme préventif et intensif portant sur la lutte contre les maladies auxquelles est fréquemment exposée la population de cette région frontalière, notamment les maladies tropicales, le paludisme, les maladies sexuellement transmissibles, la poliomyélite, la méningite et la typhoïde.