Intérêt Les footballeurs du continent africain emballent de plus en plus le marché du football algérien. Avec le mercato, le football algérien s?est encore africanisé en enregistrant la venue de plusieurs joueurs d?Afrique subsaharienne, dont la plupart sont d?illustres inconnus. A peine ont-ils le statut d'international, car c?est le critère exigé par les nouveaux règlements de la FAF. La plupart des clubs de la Une ont fait le plein : Doucouré (USMA), Endzanga, Sessay et Rufus (JSK), Coulibaly, Sidibé et Diakité (MCA), Mamadou Diamba et Papa Traoré (ESS), M. Tall , A. Tall et Traoré (USMB), Bagamboula (OMR), Issiaka (WAT), Nankop et Yontcha (CABBA), Traoré (USC), pour ne citer que ceux-là. Sans compter ceux dont les essais n?ont pas été concluants. Avec cette tendance africaine, qui ne date pas d?aujourd?hui, mais qui prend une plus grande ampleur, le débat est vraiment lancé : est-ce une bonne chose de s?ouvrir au marché africain généralement à moindre coût ou est-ce un constat d?échec de notre football qui se rabat sur des joueurs de seconde zone puisque les meilleurs vont dans les autres championnats (Maroc, Tunisie, Egypte, pays du Golfe et évidemment Europe) ? Les avis sont, en tout cas, partagés au sein de la famille du football et au niveau des spécialistes. Ne faisant plus dans la formation, nos clubs vont s?approvisionner plus facilement ailleurs se fiant à de simples managers sans un vrai travail de prospection au préalable. A la recherche du plus escompté, rares sont les clubs qui ont été satisfaits, mis à part le cas Diallo qui, depuis le dernier mercato, a décroché un contrat professionnel au FC Nantes (France). Former et recruter, l?un n?exclut pas l?autre, mais faut-il le faire de manière efficace et professionnelle pour élever le niveau général de notre football qui se cherche toujours une issue heureuse.