Hier, vers 18h 45, un membre de l?équipage a alerté la capitainerie faisant état d?un balancement de l?appareil sur le côté. Une équipe de chefs mécaniciens, appuyée de remorqueurs, a été immédiatement dépêchée sur place pour essayer de maintenir en équilibre le navire. L?opération de sauvetage se poursuivait ce matin. Après le «Béchar» qui a coulé un triste 14 novembre 2004, soit la veille de l?Aïd El-Fitr, au port d?Alger avec pas moins d?une vingtaine de personnes à bord, et le «Batna» qui a chaviré le même jour, du côté des Sablettes, il est vrai sans faire de victimes, un autre navire de la Cnan a frôlé, ce matin, la catastrophe, toujours au port d?Alger. Ironie du sort, à la veille d?un autre Aïd, le cargo «Gara Djebilet», un des navires de la vieille flotte de la compagnie maritime nationale, «s'est trouvé en difficulté ce matin au port après avoir failli tanguer et des secours ont été immédiatement enclenchés pour le faire redresser», a appris ce matin l?APS qui a repris une source portuaire. «Tout a commencé, hier, dimanche, vers 18h 45, lorsqu'un membre de l'équipage a alerté la capitainerie faisant état d'un balancement de l'appareil sur le côté», a indiqué un officier de régulation du trafic au port d'Alger, Ahmed Bouadjadj. Une équipe de chefs mécaniciens, appuyée de remorqueurs, a été dépêchée sur place pour essayer de maintenir en équilibre le navire, qui aurait chaviré s'il n'était pas bien amarré à l'intérieur du port, a-t-il ajouté. Selon lui, le cargo aurait tangué à la suite d?une panne d'énergie ayant entraîné une défaillance au niveau du système hydraulique assurant l'équilibre du bateau. La même source a rassuré que tous les membres de l'équipage ont été évacués pour permettre la remise en l'état de l'appareil qui était vide de tout chargement au moment de l'incident. M. Bouadjadj a ajouté : «Tout rentrera dans l'ordre une fois l'énergie électrique rétablie.» Contacté ce matin, le service de communication de la Cnan s?est contenté d?une réponse technique indéchiffrable, il est vrai, pour les profanes. «Le navire a eu une petite gîte (lieu d?enfoncement d?un navire) de 20° due à une communication de ballaste», nous a-t-on signifié avant d?ajouter qu?une enquête est en cours au niveau de la compagnie pour savoir s?il s?agit d?une erreur humaine ou d?une défaillance technique.