Dans le cadre de l?emploi de jeunes, Djamel, ingénieur en informatique, a obtenu, il y a deux ans, un cybercafé à Bab El-Oued. Rencontré chez un écrivain public, il confie que «le simple fait d?écrire une lettre à l?administration ou même à des parents ou amis est souvent une véritable épreuve !» Djamel, 31 ans, trouve beaucoup de difficultés à s?exprimer. «En dehors de ma spécialité, je dois être franc avec vous, je suis nul dans les deux langues ? arabe et français ? c?est pourquoi je suis contraint de solliciter les services d?un écrivain public pour les publicités et affiches», ajoute-t-il. D?après ces écrivains publics, beaucoup d?étudiants, qui ont terminé leurs études, leur rendent visite pour des demandes d?emploi ou même des lettres de motivation et «comme ces lettres doivent être souvent manuscrites, nous les rédigeons et ils les recopient».