Après le Samu médical et le Samu social, c?est au tour des écoliers de bénéficier de cette structure. Elle aura pour mission de prendre en charge les jeunes en difficulté ou inadaptés sociaux et ce, aussi bien, au sein de leur famille qu?à l?école et dans le quartier. Il faut seulement espérer qu?elle ne connaîtra pas le sort du Samu psy mort avant d?avoir servi. Sur une initiative de l?Organisation nationale des associations pour la sauvegarde de la jeunesse, le Samu scolaire de proximité a été créé, hier, 31 janvier, dans le but de promouvoir des actions d?information, d?éducation, de communication et de soutien dans le cadre de la prévention de notre population juvénile contre les fléaux sociaux, à savoir déperdition scolaire, errance, drogue, tabagisme, sida, violence, danger moral, prédélinquance et délinquance. Le Samu scolaire de proximité conduit auprès des jeunes et de leur environnement les actions éducatives nécessaires à la prise de conscience de leurs responsabilités respectives et à la coordination de leurs efforts. Il procède, en outre, aux différentes enquêtes, démarches, recherches qui nécessitent le dépistage, l?étude, l?orientation, l?évolution des jeunes en danger ou en voie d?inadaptation sociale. Aussi, le Samu scolaire de proximité prendra en charge des jeunes en difficulté dans leur milieu de vie, à savoir la famille, l?école (CEM, lycée, Cfpa) et le quartier. Il a «pour mission d?assurer, auprès des jeunes et de leurs parents, une assistance éducative et de soutien», a déclaré M. Abidat, le président de l?Association pour la sauvegarde de la jeunesse de la wilaya d?Alger. Cette structure, la première du genre, sera constituée d?un encadrement spécialisé réparti comme suit : 3 médecins généralistes, 4 psychologues, 2 sociologues, 2 assistantes sociales et 50 éducateurs/éducatrices. Ils auront pour mission non seulement d?aider les enfants qui souffrent d?échecs scolaires, fugues et inadaptation sociale, mais aussi «d?aider les parents à mieux comprendre les problèmes que traversent leurs enfants», a-t-il ajouté. Par ailleurs, M. Abidat a annoncé que son association envisage la création d?un centre de réadaptation sociale des jeunes touchés, de près ou de loin, par les problèmes de la drogue. «A partir de mars, on va lancer une expérience du Centre de réadaptation sociale et de prise en charge des jeunes toxicomanes. Le centre se trouve à Sidi-Fredj en pleine forêt. Ce qui permettra aux jeunes toxicomanes d?oublier leur environnement quotidien», a-t-il conclu.