Mesures La décision de mettre fin à l?activité de ces établissements a été prise en raison du non-respect du cahier des charges. «L?école privée sera contrôlée et en cas de dépassement, des mesures strictes seront appliquées et la loi aussi. Nous sommes en phase d?assainissement des établissements privés», a indiqué, hier, El-Hadi Khaldi, ministre de la Formation et de l?Enseignement professionnels, à l?occasion de l?installation de la commission technique qui s?est tenue à l?Institut national de la formation professionnelle d?Alger (Infp). Cette commission est chargée d?élaborer le plan d?opération pour la création de l?enseignement professionnel et la mise en ?uvre de la réforme qualitative de la formation professionnelle. «On n?accepte pas le business dans l?éducation et la formation. Nous ne sommes pas contre les écoles privées, mais elles doivent respecter le cahier des charges publié dans le Journal officiel et répondre au profil d?éducateur et non pas de commerçant.» A signaler que plus de 1 milliard de dinars (arrêté au 31 décembre 2004) ont été recueillis par la Caisse nationale du développement de l?apprentissage et de la formation continue dans le cadre du suivi de l?apprentissage. Aux responsables des entreprises contrôlées, un recouvrement fiscal de 1% a été imposé, procédure portée dans la loi de finances 2005. «Cet argent n?est qu?un retour de financement au profit des stagiaires : les bourses des stagiaires 1 500 DA, la réhabilitation des métiers manuels et artisanaux et la formation continue», explique le ministre. La commission technique, dont trois membres le sont déjà dans celle de l?éducation nationale, a pour missions d?arrêter les grands axes de réforme du système de formation et d?enseignement professionnels y compris la formation des formateurs et d?organiser les cursus de formation et d?enseignement en revoyant l?architecture, le contenu du programme et les spécialités en collaboration avec l?éducation nationale qui a déjà procédé à la réforme de l?enseignement général et technique. «On doit ramener le secteur de la formation professionnelle à sa vocation initiale. Il oriente le jeune directement vers l?emploi ; on devrait donc collaborer avec d?autres secteurs en matière de formation selon la demande économique. Les 90 instituts de formation professionnelle à travers le territoire national sont insuffisants», indique le ministre. A noter enfin que 13 000 femmes au foyer ont regagné la formation professionnelle cette année, selon le ministre.