Nouveautés Les grandes lignes de la réforme de l'enseignement supérieur et primaire ont été livrées pour l'essentiel par Benbouzid dans un entretien accordé à un confrère. La nouvelle organisation qui entrera en vigueur en septembre prochain, prévoit, outre la mise en place de deux sessions pour l'examen de 6e, la réduction des filières du baccalauréat l'application de l'enseignement obligatoire jusqu'en 9e année, l'institution de 05 lycées d'excellence à Alger, Annaba, Oran, Constantine et Ouargla, qui adopteront un régime d'internat. Le plus notable des changements à retenir, est, sans doute, la réduction du nombre des bacs algériens qui passera désormais de 15 à 6 bacs avec réduction des filières. Le but en substance de cette mesure, selon les explications du ministre de l?Education, est de remédier à la «spécialisation précoce» des lycéens pénalisante, voire inefficace, à un double point de vue à ses yeux. D'une part, a-t-il fait état, les lycéens, après avoir passé leur bac, poursuivent rarement leurs études dans leurs spécialités, soit en optant eux-mêmes pour une autre discipline, soit par le biais de l'orientation. D'autre part, a-t-il ajouté, certaines filières n'ont tout simplement pas de raison d'être puisque leur contenu est dispensé dès les premières années de l'enseignement et peut être enseigné dans le cadre d'autres filières. Il citera comme exemple, le cas des sciences islamiques dont la filière disparaîtra, a-t-il révélé. Pour justifier cette décision, le ministre dira que cet enseignement est dispensé dès la première année primaire et au niveau universitaire par la filière philosophie et lettres. Par ailleurs, poursuit M. Benbouzid, les diplômés en sciences islamiques parviennent rarement à trouver un emploi dans leur spécialité. Concernant les deux sessions prévues en juin et en septembre pour l'examen de la 6e, M. Benbouzid l'expliquera notamment par le souci de permettre aux élèves qui n'auront pas eu leur chance en juin de la saisir en septembre. Au titre des mesures de valorisation qualitative de l'enseignement, M. Benbouzid révélera que le coefficient du BEF passera de 2 à 3. Concernant les lycées d'excellence, le ministre de l'Education les qualifiera de «moyen de sanctionner le savoir». L'accès à ces écoles se fera après étude des dossiers et sur concours, a-t-il expliqué.