Discours «Aucun débat temporaire, aucun désaccord passager de nos gouvernements, aucun pouvoir sur la terre ne pourra jamais nous diviser», a déclaré le président américain. Le président américain George W. Bush va appeler les Européens à oublier le «désaccord passager» de la guerre en Irak, aider à la reconstruction du pays et ?uvrer avec les Etats-Unis pour la paix au Proche-Orient, dans le discours qu'il prononcera ce lundi à Bruxelles. «Notre amitié solide est essentielle pour la paix et la sécurité à travers le monde», a affirmé M. Bush, selon des extraits de son intervention diffusés par la Maison-Blanche quelques heures après son arrivée, dimanche soir, dans la capitale belge, première étape d'une tournée de quatre jours en Europe. «L'Amérique soutient une Europe forte, car nous avons besoin d'un partenaire solide dans la rude tâche de faire avancer la liberté dans le monde», doit souligner M. Bush. Le locataire de la Maison-Blanche entend insister notamment sur le rôle conjoint que l'Europe et les Etats-Unis peuvent jouer pour tenter de régler le conflit israélo-palestinien. «Notre meilleure opportunité, et notre but immédiat, c'est la paix au Proche-Orient», doit-il affirmer. S'il s'affiche partisan de jeter à la rivière les rancunes de la guerre en Irak, M. Bush veut également presser les Européens à s'engager plus avant dans l'aide à la reconstruction du pays après les élections du 30 janvier. «Il est temps maintenant pour les démocraties établies d'accorder une aide tangible politique, économique et en matière de sécurité à la plus jeune démocratie du monde», affirme-t-il dans son intervention. Le président américain débute, ce lundi, à Bruxelles, une tournée européenne de quatre jours qui vise principalement à restaurer les liens transatlantiques après deux années de tension liées à la guerre en Irak. Il doit, notamment, dîner ce soir avec le président français Jacques Chirac, l'un des plus farouches opposants au conflit en 2003. Mardi, George W. Bush retrouvera, pour un double sommet, l'ensemble de ses homologues de l'OTAN et de l'Union européenne, avant de se rendre le lendemain en Allemagne pour une rencontre avec le chancelier Gerhard Schröder. Le président des Etats-Unis doit terminer sa tournée jeudi par une réunion à Bratislava avec son homologue russe, Vladimir Poutine.