En mal de stabilité depuis presque deux décennies, le sport roi, en Algérie, est toujours en quête d?un remède à sa maladie chronique. N?ayant toujours pas situé son mal malgré moult analyses et diagnostics, les responsables du football national pensent, peut-être, que la solution réside en nos techniciens, puisque plusieurs présidents de club semblent ne pas trouver leur compte en confiant leur équipe à des entraîneurs algériens. Ainsi, la JSK s?est séparée de son enfant prodige Moussa Saïb pour ensuite confier la barre technique au coach français Christian Coste. Selon certains observateurs, le club du Djurdjura n?a pas dérogé à la règle puisque plusieurs techniciens étrangers l?ont drivé par le passé. Il y avait un certain Le Maître dans la décennie 1970, puis des techniciens venus des pays de l?Est, pour voir ensuite un autre Français atterrir chez les Canaris, en l?occurrence Jean-Yves Chay. Ce dernier a remporté la coupe de la CAF avec la JSK en 2002. Pour sa part, Coste s?engage avec le club le plus titré d?Algérie et tentera, selon lui, de donner une autre dimension aux Canaris et de maintenir la tradition, à savoir gagner des titres. L?expérience de l?école française ne se limite pas à la JSK, car il y a aussi le MCA qui vient de s?engager avec Jean-Paul Rabier et qui semble avoir fait le bon choix, compte tenu des résultats positifs enregistrés, à l?exception, bien sûr, de la débâcle de Sfax qui a failli d?ailleurs tout remettre en cause. L?ES Sétif tient en Révelli son messie pour sauver sa saison et justifier, par la même, le gros budget dépensé par la direction de l?Entente. Par ailleurs, il est bon de signaler que la venue des entraîneurs français ne date pas d?hier puisque plusieurs noms également ont marqué de leur empreinte certains clubs algériens, à l?image du NAHD qui a connu en Jean Snella et René Vernier de véritables grands formateurs qui, rappelons-le, ont succédé à l?Anglais Reynolds. Le MCO a, pour sa part, vécu une petite expérience avec Hervé Révelli. Idem pour le Doyen avec ce même coach. Le CSC et la JSMB ont travaillé, eux aussi, sous la houlette de deux entraîneurs français, respectivement François Bracci et Jules Accorsi. Dans les toutes dernières années, le MOC a été drivé par le Français Cuccinota et le Suisse Zermatten. L?USMA s?est frotté également au bref passage de Brouet. Parmi tout ce beau monde, seuls Jean-Yves Chay, François Bracci et Jean Snella ont pu marquer leur passage dans le football algérien. A qui le tour ?