Décousu Quand les plaintes fusent de partout à cause du laisser-moisir, le doute s?installe et fait accroître le mal qui ne cesse de ronger notre football à tous les niveaux. Les dossiers des réserves émises par les clubs ne cessent de s?accumuler sur le bureau de la Commission de réglementation et de qualification (CRQ) de la Ligue nationale de football (LNF) à cause de l?absence du président de ladite commission, à savoir Ziad. Une absence qui a trop duré, ce qui a provoqué le courroux des clubs plaignants qui n?ont cessé de penser que l?acte est prémédité surtout que les championnats sont dans le dernier virage. Considérant ces doléances, le président de la FAF n?a pas hésité à prendre le taureau par les cornes en demandant au président de la LNF, Mecherara, de faire le nécessaire dans les plus brefs délais pour sauver la face et afficher toute l?honnêteté de son instance. En constatant de visu l?absence de M. Ziad alors qu?il est souvent présent sur les terrains en tant que commissaire aux matches (!), Mecherara a opté pour la solution punitive puisqu?il a désigné Brahim Djillali en qualité de président de séance assisté par Abdi et Ourabia. Une désignation dûment réfléchie dans le but de faire avancer les choses et de garder intacts l?éthique et les intérêts des clubs avant que les contestations et les protestations ne s?aggravent. Quant à la ligue interrégions, le match WA Rouiba-NARB Réghaïa (remporté par le NARBR sur le terrain) est perdu finalement pour le NARBR après les réserves formulées par le WAR. En effet, ces réserves concernent la participation d?un junior du NARBR qui a dissimulé sa qualification, alors qualifié à la Ligue de wilaya de Boumerdès. Etant remplaçant lors du match et n?ayant pas participé à ladite rencontre, ce joueur a fait de la situation un cas sur lequel les lois se contredisent puisqu?il est sujet à deux articles qui ne sont pas convergents. Si le premier stipule que la sanction tombe seulement sur le joueur puisqu?il n?a pas pris part à la rencontre, ce qui n?influe pas sur le résultat et là Réghaïa est dans ses droits ; le second provoque toutes sortes de sanctions : perte du match, sanctions à l?encontre du joueur et du secrétaire ainsi qu?une amende au club fautif, à savoir le NARBR. Là où le bât blesse, c?est dans l?application de l?article adéquat, la responsabilité n?a pu être ni prise ni assumée et c?est sur injonction du président de la FAF que le second article a été appliqué donnant gain du match au WAR. Pourquoi et comment ? Nul ne peut élucider le mystère. Alors ?!