«Je ne suis pas candidat. Je l'ai répété à plusieurs reprises. Je le redis encore aujourd'hui», a déclaré Gamal Moubarak, 42 ans, fils cadet du président égyptien Hosni Moubarak, mercredi, lors d'une conférence de presse au siège du Parti national démocrate (PND - au pouvoir), en perspective de la prochaine élection présidentielle prévue en septembre 2005. A l?origine de cette mise au point de Moubarak junior, des analyses qu?il a qualifiées de «dénuées de tout fondement» affirmant que la modification constitutionnelle proposée pour permettre, pour la première fois, l'élection du chef de l'Etat au suffrage universel direct et entre plusieurs candidats ne serait destinée qu?à lui permettre de se porter candidat. Il a, par ailleurs, indiqué que son père n'avait «pas encore fixé sa position», concernant son éventuelle candidature pour briguer un cinquième mandat à la tête de l'Etat égyptien et que le «PND n'avait pas encore pris de décision concernant (le choix de) son candidat» à la prochaine présidentielle. Néanmoins, Gamal Moubarak, à propos de cette éventualité, a déclaré : «Si le président Moubarak décide de se porter candidat (...) que le peuple égyptien vote alors pour lui (...) ou choisisse un autre candidat, c?est une décision qui revient aux Egyptiens.» Le président Moubarak, pour rappel, avait proposé, en février, aux députés d'amender la Constitution pour permettre, pour la première fois, l'élection du chef de l'Etat au suffrage universel.