Quelques jours seulement après son élection à la tête du CRB, Ali Farah, l?ex-président de l?APC de Belouizdad, débute son nouveau mandat par une défaite amère face au NAHD et avec, comme mauvais cadeau, l?expulsion de deux joueurs, Ouslati et Akniouène. Pour le Chabab, c?est un autre coup à la tête, vu que le club occupe aujourd?hui, et pour la première fois depuis le début du championnat, la peu enviable place de relégable. Certes, les hommes d?Aït Djoudi recevront à quatre reprises sur les sept matches qui leur restent, dont trois contre des mal classés (USC, USMAn et MCO), leur tâche ne sera pas de tout repos. Ce sera à chaque fois des matches de coupe à six points qu?il faudra disputer et gagner évidemment si le club cher à Laâqiba ne veut pas vivre de nouveau les affres de la relégation. Le nouveau président et son équipe ne s?alarment pas pour autant et mettent le paquet sur la mobilisation générale des Belouizdadis (joueurs, dirigeants et supporters). Du coup, le renouvellement de l?équipe, l?encadrement des jeunes, la restructuration du club et l?entrée en lice de nouveaux bailleurs de fonds (MM. Hassani, Djaâdi, Kabli,?) ? qui sont entre autres les chantiers que veut lancer la nouvelle équipe dirigeante ? seront reculés à la fin de la saison. Pour le moment, le club est dans la tourmente et la priorité est de le sauver du purgatoire. Par ailleurs, les dirigeants du Chabab n?ont pas beaucoup apprécié l?arbitrage de M. Benouza qui, à leurs yeux, avait donné un penalty trop généreux au Nasria et aurait pu expulser Yacef pour un tacle dangereux comme il l?a fait pour leurs deux joueurs.