«Nous avons des postes budgétaires. Les moyens existent, ce sont les candidats qui manquent», affirme Yahia Dahar, directeur du CHU. Et d?ajouter : «Nous avons besoin de personnel pour les soins intensifs, les blocs opératoires, des paramédicaux instrumentaux et des TS dans les soins généraux.» Concernant le manque souligné, il ne concerne, dit-il, que «quelques services que j'ai mentionnés. Car, parfois, dans ces services intensifs, le besoin varie, 1 infirmier pour quatre malades, jusqu'à 1 infirmier pour 1 malade lorsque la situation l'exige. Concernant le manque d'effectifs, je tiens à préciser que ce n'est pas une particularité algérienne. Tous les pays sont demandeurs. Concernant notre pays, nous avons remarqué que les infirmiers partent pour diverses raisons. Ceux qui vont s'installer à l'étranger, ceux qui partent à la retraite, le secteur privé qui absorbe une bonne partie du personnel. Aussi, comme 80% de ce personnel est féminin, il y a celles qui arrêtent d'exercer une fois mariées, et celles qui prennent des mises en disponibilité pour maternité. Tous ces facteurs réunis font que le personnel paramédical diminue.» «Même si nous formons au niveau de notre école, le personnel est orienté vers d'autres hôpitaux. Sinon globalement, la plupart des services travaillent selon les normes de l'OMS», estime-t-il.