Baraques La commune, malgré son caractère semi-urbain, n?a pas été épargnée par le phénomène de la «bidonvilisation» ainsi, Tizi Ghennif compte cinq sites d?habitat précaire. Contacté par nos soins, le président de l?APC, Amar Chikh, nous a déclaré que les services sociaux de la municipalité ont recensé plus de 250 foyers qui sont répartis sur les différentes cités, parmi lesquelles la cité de gendarmerie, la cité du stade et celle de Tafella dite HLM, qui se trouvent toutes au niveau du chef-lieu de la commune.Quant aux deux autres cités, à savoir le village agricole et la cité Maraco, elles sont implantées à la périphérie. Pour le président de l?APC, la «débidonvilisation» et le recasement des habitants des différentes cités ont toujours été la préoccupation majeure des élus locaux qui n?ont ménagé aucun effort pour plaider la cause de cette population et chercher des solutions en sollicitant les autorités de wilaya. C?est dans cette perspective que la commune a bénéficié d?un quota de 332 aides destinées au recasement des habitants des trois cités sises au chef-lieu et de la cité du village agricole à laquelle on a rajouté les citoyens de la cité des Sept maisons, sise à proximité du tronçon du gazoduc. A cet effet, une enveloppe de 3,5 milliards de centimes a été dégagée pour la réalisation des besoins primaires à savoir les différents travaux de viabilisation (voirie, AEP, assainissement, éclairage public?). L?entreprise réalisant les travaux est à pied d??uvre, a indiqué le maire. Le recasement des habitants se fera sur les sites initiaux. Il restera le cas de la cité Maraco, toujours en projet, mais qui sera réglé incessamment. Grâce à ce projet de recasement, l?APC fera le bonheur de centaines de citoyens qui vivaient dans des taudis depuis des années. Ils ont vécu dans des conditions déplorables et enduré, par manque d?hygiène, l?insalubrité, la prolifération des insectes et autres rongeurs. L?arrivée de la saison hivernale ou estivale constituait une menace sérieuse pour les habitants et leurs enfants car les baraques, dans ces favelas, recouvertes de tôle ou de tuiles en éternite, ne les mettaient pas à l?abri des aléas climatiques. Une telle situation n?est guère facile allant jusqu?à perturber la scolarité de enfants. Enfin, les élus locaux conscients de cette situation qui a trop duré, envisagent l?éradication pure et simple de l?habitat précaire dans leur commune.