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Quel avenir ?
Publié dans Info Soir le 14 - 04 - 2005

Incertitude «Comment voulez-vous qu'on le sache ?», répond un commerçant interrogé sur ce qu?il pense du sort réservé à ces marchés.
C'est le flou total qui entoure cette catégorie professionnelle, qui pourtant «paye ses impôts», fera remarquer un grossiste. La question qui se pose a trait à l'absence d'une réglementation régissant l'établissement et le fonctionnement des marchés en gros. Ce qu'il faut retenir en premier lieu, dans le cas des marchés d'El-Hamiz et de Dubaï, c'est qu?ils ne sont pas informels.
Les commerçants qui y pratiquent leur activité sont en effet identifiables fiscalement et payent leurs impôts. De ce fait, ils ont une existence légale incontestable. En revanche, le flou réside dans ce chevauchement entre une activité du marché en gros et celle du détaillant.
Qu?est-ce qui peut expliquer qu'un commerçant en gros vende sa marchandise au prix du détail avec des marges de 40 % ? «C'est pour vendre plus», expliqueront les commerçants interrogés sur la question. Mais la conséquence, c'est la concurrence déloyale qui résulte de cette pratique. A titre d'exemple : un grossiste cédera à un revendeur plusieurs cuisinières à raison de 20 000 DA l?une. Il cédera la même cuisinière au même prix à un simple client. Le revendeur au détail et le simple client sont traités sur un pied d?égalité.
Or, le Code du commerce interdit la vente au détail pour tout grossiste, mais puisqu?il n?y a aucun contrôle? Ces marchés n'existent pas en tant qu?espace juridiquement délimité sous le contrôle d'une autorité régulatrice. Jusque-là ce sont des assemblages de magasins que le «hasard» a favorisés pour en faire des endroits convoités par une clientèle à la recherche de la meilleure occasion.
Donc, l'émergence de ces marchés n'est pas due à une étude ou à une décision des autorités qui veulent organiser l?activité commerciale. Dans quelle catégorie doit-on donc classer les marchés d'El-Hamiz et de Dubaï ? Ils ne sont pas informels puisque les commerçants ont une existence fiscale. L'espace dans lequel se déroule l'activité commerciale n'est, cependant, catalogué auprès d?aucune partie des pouvoirs publics. En réalité, ce sont d'autres milieux qui régissent ces marchés. Ils décident de tout, y compris des prix. Ils regroupent des importateurs, des grossistes, des revendeurs et des relais de l'Administration. Ces composantes se regroupent autour d'intérêts communs : vendre le maximum de marchandises en un minimum de temps, puis changer d'endroits. Cette logique primaire de spéculateurs favorise l'instabilité de ces marchés, mais, surtout l'anarchie régnante. Les factures sont contrefaites autant que les marchandises qui se vendent dans ces lieux.


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