Cérémonie Le P-DG du groupe Saïdal a procédé, hier, à la reconduction de son comité scientifique composé de 20 éléments, pour un second mandat. «Nous commencerons les essais de fabrication de l'insuline à la fin juin», a annoncé Ali Aoun. Une annonce qui coupe court à toutes les rumeurs faisant état de retard dans les travaux de cette usine. «Nous avons signé le contrat avec Aventis le 25 novembre 2003. Les travaux ont été entamés en mai et nous commencerons les essais en juin.» «Où est le retard ?», se demande le P-DG, qui insiste que «la commercialisation de l'insuline ne dépend pas de nous». «Demandez-le au ministre», car «pour commercialiser ce produit, il faut le CLV (autorisation nécessaire pour la commercialisation de médicaments)». Profitant de l'occasion, Ali Aoun a démenti l'information selon laquelle les stocks du médicament générique sont vides. «J'invite les pharmaciens à venir s'approvisionner», lancera-t-il. Questionné sur la cherté du médicament générique en Algérie, contrairement aux autres pays, l'orateur explique : «Demandez au ministre les raisons de cette tarification», pour signifier que cette question ne dépend pas de Saïdal. Le P-DG fera, en outre, savoir que deux laboratoires et trois investisseurs arabes activent en Algérie. «Ils n'ont aucun problème pour travailler» alors que «les produits Saïdal sont absents dans les pays arabes !». Dans le cadre du partenariat, le P-DG fera savoir que plusieurs firmes de renommée mondiale «veulent engager des partenariats avec nous». La recherche, clef de tout développement, est présente dans la stratégie du Groupe Saïdal qui «codirige actuellement deux thèmes de recherches avec les universités», explique son premier responsable, qui précise que son entreprise garde ses portes ouvertes aux chercheurs algériens : «Nous avons actuellement 88 étudiants qui travaillent avec nous dans la section recherche.» Saïdal «doit jeter des passerelles entre le monde du travail et le monde universitaire», dira-t-il. De son côté, le président du conseil scientifique, le professeur Zidane Chazref, dira que le rôle du conseil est de «veiller à la sécurité médicale» et «d?apporter un éclairage médical sur les médicaments à acquérir».