Le P-DG de Saïdal a tenu à apporter des précisions quant à l'état d'avancement des travaux relatifs au projet d'insuline : “Tout sera prêt, en juin prochain. Nous espérons que les autres parties concernées joueront le jeu et délivreront à temps les documents nécessaires à sa commercialisation.” Il s'étonnera, par ailleurs, quant à la tolérance des autorités qui autorisent des laboratoires étrangers à vendre des génériques plus chers que les spécialités. Il a saisi l'occasion de l'installation du conseil scientifique de son groupe, pour faire ces déclarations. Hier, en effet, le siège social du groupe, situé à Dar El-Beïda, a abrité la cérémonie d'installation dudit conseil. Ce dernier sera chargé de se prononcer sur la politique de développement et de production en rapport avec l'évolution de la consommation en rapport avec les spécificités épidémiologiques. Il donnera également son avis sur les choix thérapeutiques et leur faisabilité. Il pilotera la politique de recherche pharmaceutique et médicale du groupe industriel. Il aura aussi pour mission de diriger les programmes de coopération et d'échange, la valorisation des recherches, et il aura son mot à dire lors des recrutements de chercheurs. Il fera de même des études relatives aux besoins nationaux en matière de médicaments. Composé de 16 professeurs de différentes spécialités et de 4 cadres de Saïdal, ce conseil est appelé à jouer un rôle prépondérant en matière du développement du groupe. Une minute de silence a été observée à la mémoire du regretté professeur Bouzid Ali, “l'architecte de l'institution”, a tenu à préciser Ali Aoun. “Le conseil apportera son aide pour le renforcement du développement de Saïdal qui maîtrise déjà la production des génériques et qui réussira un jour à élaborer ses propres formules”, déclare le Pr Zidane, président du conseil scientifique. Ce dernier sera aussi un pont entre l'université algérienne et le secteur de l'industrie pharmaceutique. S. I.