Le premier tour de manivelle du film intitulé Barakat (ça suffit !) a été donné, hier matin, à l?hôpital de Sidi Ghilès, dans la wilaya de Tipasa. Ce long métrage de fiction est une coproduction algéro-française dirigée par la réalisatrice Djamila Sahraoui. Plusieurs localités de cette wilaya, à savoir Sidi Ghilès, Menaceur, Hadjout, Tipasa et la région du Chenoua, ont été retenues comme sites pour le tournage de ce long métrage de fiction, qui relate le parcours sinueux et non sans embûches de deux femmes algériennes à la recherche du mari disparu avec comme trame de fond la situation en Algérie durant la dernière décennie. Selon M. Bouchouchi, rencontré la veille du premier tour de manivelle, les principaux personnages sont campés par Rachida Brakni dans le rôle d?Amel, Fettouma Bouamari dans celui de la moudjahida Khadidja et Zahir Bouzerar le vieillard solitaire. L?histoire, qui se passe en 1995 dans un village de bord de mer, d?où le choix de Tipasa, raconte la rencontre de deux femmes (Amel, une trentenaire, médecin urgentiste, et Khadidja, une ancienne moudjahida) que le destin mènera de péripéties en disputes et réconciliations à travers leur village à la recherche d?un mari disparu, puis dans un maquis islamiste avant de croiser le chemin d?un vieillard solitaire qui les aidera à retourner dans leur village ou se dénouera le drame.