Rendez-vous Vingt-deux pays prennent part à cette manifestation qui se tient jusqu?au 14 mai à l?Ecole supérieure des beaux-arts d?Alger. Placée sous le générique «Les jardins en Méditerranée» et organisée par l'Ecole supérieure des beaux-arts d'Alger en collaboration avec l'association française Ecume, ce rendez-vous méditerranéen, dont la première édition a eu lieu en 1985 à Marseille (France), a pour objectif de promouvoir «les expressions plastiques issues du Bassin méditerranéen et la stimulation de la création artistique entre les participants sur la base d'apports différenciés par la multiplication des échanges de techniques, de savoir-faire et de documentation», a-t-on indiqué. La rencontre des artistes du Bassin méditerranéen se veut également «une occasion pour engager une réflexion autour des expériences, des systèmes d'enseignement entre les écoles d'art, les plasticiens, les critiques d'art, les responsables des arts visuels des pays riverains de la Méditerranée», expliquent les organisateurs. Cette sixième édition se veut, selon la même source, «une opportunité aux représentants des pays participants de présenter un panorama de l'enseignement et de la pratique des arts visuels de leurs écoles respectives, en exposant les travaux réalisés en ateliers par les étudiants artistes et de dynamiser le réseau des écoles d'art du Bassin méditerranéen.» Le programme de cette 6e édition, organisée sous l'égide du ministère de la Communication, comprend des ateliers, des cafés philosophiques, des conférences ainsi qu'une exposition regroupant les travaux des élèves réalisés durant les ateliers. Dans le cadre de cette rencontre, une conférence a eu lieu, hier, à l?Ecole des beaux-arts d?Alger sur L'art du semis, sa technique, son usage et son interprétation sur toile. Elle a été animée par le plasticien et professeur d'art français Jean-Claude Le Gouic. «L'art du semis est très présent dans la nature et très naturellement produit par l'homme», a déclaré le conférencier après avoir défini cet art comme «ornement formé de motifs de petite taille répétés et disposés d'une façon irrégulière». Selon l'orateur, le semis, qui ne constitue ni une école ni une tendance artistique, a surtout un intérêt plastique et permet au public d'avoir une lecture personnelle de l??uvre.