Résumé de la 7e partie Sophie Clark était allongée sur le dos, nue dans le salon. Elle avait été étranglée par ses bas nylon, serrés très fermement sur son cou. Lorsque la police interrogea les voisins, Mme Marcella Lulka mentionna que, vers 14h 20, un homme avait frappé à sa porte et lui avait affirmé que le propriétaire de l?immeuble l?envoyait jeter un coup d??il aux peintures des appartements. Elle l?avait laissé entrer. Il avait ensuite ajouté qu?il allait devoir travailler sur le plafond de sa salle de bains? et l?avait complimentée sur son physique : «Avez-vous déjà pensé à devenir mannequin ?» Son petit enfant l?avait rejointe et elle avait alors mis un doigt sur sa bouche : «Mon époux dort dans la pièce à côté.» L?homme avait alors répondu qu?il devait visiter d?autres appartements et était parti sans demander son reste. Elle le décrivit comme un jeune homme de 25 - 30 ans, de taille moyenne, avec des cheveux «couleur miel», portant une veste sombre et un pantalon vert. «L?Etrangleur» allait, par la suite, décrire cette rencontre? mais il avait des cheveux noirs de jais. Trois semaines plus tard, Patricia Bissette, 23 ans, secrétaire dans une société d?ingénierie de Boston, fut découverte assassinée le lundi 31 décembre 1962, après que son employeur se fut inquiété de son absence. Il s?était rendu à son appartement ce matin-là pour l?emmener au travail, mais elle n?avait pas ouvert la porte lorsqu?il avait sonné. Il était revenu un peu plus tard, angoissé, à son appartement du 515 Park Drive, dans le quartier où avaient vécu Anna Slesers et Sophie Clark. Le gardien de l?immeuble grimpa jusqu?à la fenêtre et entra. Il découvrit Patricia Bissette dans son lit, la couverture remontée jusqu?au menton comme si elle dormait. Il tira la couverture et découvrit plusieurs bas nylon serrés autour du cou de la jeune femme, entrelacés avec son chemisier, avec le n?ud caractéristique. Elle avait été violée (elle était enceinte d?un mois). Son assassin n?avait pas fouillé l?appartement et la serrure avait été crochetée. La police fut déconcertée par ces crimes. La jeunesse des deux nouvelles victimes semblait anéantir la première analyse des psychiatres (la haine de la mère). Les enquêteurs songèrent qu?il existait, peut-être, deux étrangleurs à Boston ou alors qu?un homme avait copié la façon de faire de l?Etrangleur. Les Bostoniens, eux, pensèrent que les meurtres avaient été commis par le même homme et l?opinion publique se déchaîna contre l?apparente inefficacité de la police. Le préfet de police McNamara répliqua en annonçant que la police avait contrôlé plus de 5 000 personnes coupables d?agressions sexuelles, interrogé des milliers de personnes et questionné plus de 400 suspects. Durant deux mois, aucun autre meurtre de l?Etrangleur n?eut lieu. La police en profita pour analyser tous les meurtres depuis le début. Les enquêteurs interrogèrent toutes les personnes que les victimes avaient pu connaître et se rendirent dans tous les endroits qu?elles avaient pu fréquenter. Sans résultats. (à suivre...)