Résumé de la 7e partie Sophie Clark veillait beaucoup à sa sécurité. Elle demandait toujours qui était derrière la porte avant de l?ouvrir. Pourtant, son assassin était parvenu à la convaincre de le laisser entrer. Sophie Clark écrivait une lettre à son fiancé lorsqu?elle a, probablement, été interrompue, par le tueur. Elle se montrait très réservée envers le sexe opposé. Elle devait obtenir son diplôme en février 1963 et envisageait de retourner dans le New Jersey pour se marier. Malgré des points communs avec les meurtres des «dames âgées», des différences existaient. Sophie Clark était jeune, noire et ne vivait pas seule. De plus, pour la première fois, le tueur avait violé sa victime. Lorsque la police interrogea les voisins, Mme Marcella Lulka mentionna que vers 14h 20, un homme avait frappé à sa porte et lui avait affirmé que le propriétaire de l?immeuble l?envoyait jeter un ?il à la peinture des appartements. Elle l?avait laissé entrer. Il avait ensuite ajouté qu?il allait devoir travailler sur le plafond de sa salle de bains? et l?avait complimentée sur son physique : «Avez-vous déjà pensé à devenir mannequin ?». Son petit enfant l?avait rejointe et elle avait alors mis un doigt sur sa bouche : «Mon époux dort dans la pièce à côté.» L?homme avait alors répondu qu?il devait visiter d?autres appartements et était parti sans demander son reste. Elle le décrivit comme un jeune homme entre 25 et 30 ans, de taille moyenne, avec des cheveux «couleur de miel», portant une veste sombre et un pantalon vert. L?étrangleur allait, par la suite, décrire cette rencontre. Trois semaines plus tard, soit le lundi 31 décembre 1962, Patricia Bissette, 23 ans, secrétaire dans une société d?ingénierie de Boston, fut découverte assassinée, après que son employeur se fut inquiété de son absence. Il s?était rendu à son appartement ce matin-là pour l?emmener au travail, mais elle n?avait pas ouvert la porte lorsqu?il avait sonné. Il était revenu un peu plus tard, angoissé, à son appartement du 515 Park Drive, dans le même quartier où avaient vécu Anna Slesers et Sophie Clark. Le gardien de l?immeuble grimpa jusqu?à la fenêtre et entra. Il découvrit Patricia Bissette dans son lit, la couverture remontée jusqu?au menton comme si elle dormait. Il tira la couverture et découvrit plusieurs bas nylon serrés autour du cou de la jeune femme, entrelacés avec son chemisier. Elle avait été violée (elle était enceinte d?un mois). Son assassin n?avait pas fouillé son appartement et la serrure avait été crochetée. La police fut déconcertée par ces crimes. La jeunesse des deux nouvelles victimes semblait anéantir la première analyse des psychiatres (la haine de la mère). Les enquêteurs songèrent qu?il existait, peut-être, deux étrangleurs à Boston ou alors qu?un homme avait copié la façon de faire de l?étrangleur. (à suivre...)