Projet Le ministère prévoit le recrutement de chefs d?établissement d?un niveau universitaire et la validation d?un certain nombre d?années de service pour les autres. Ce projet est en maturation au ministère de l?Education nationale. Il s?agit, en fait, d?«une formation alternée en deux temps : un exercice tout au long de l?année de prise en charge individuelle et collective en stage théorique bloqué pendant les vacances scolaires qui sera complété par une formation résidentielle pendant un an», affirme Chérif Douaoudi, directeur de l?organisation pédagogique à l?Académie d?Alger. Il explique : «La qualification universitaire et professionnelle est intégrée dans un même processus d?exercice.» «Dans un premier temps, la tutelle procédera au recrutement en même temps d?une partie des candidats, des licenciés avec cinq années de service minimum, et d?anciens enseignants avec plusieurs années de service, non titulaires d?un diplôme universitaire.» M. Douaoudi précisera qu?il y a une majorité d?enseignants sans qualification universitaire. Pour cette catégorie, «la tutelle réfléchit à une formule pour la validation d?un certain nombre d?années de service qui serait équivalent à une année universitaire. Une fois l?équivalence obtenue, l?enseignant candidat à un poste de chef d?établissement sera détaché auprès de l?université pour compléter sa licence par d?autres formules», a avancé le directeur. A ce jour, la tutelle n?a pas encore arrêté la formule en question. C?est encore au stade de la réflexion. Ce projet entre dans le cadre de la réforme du système éducatif et tout ce qui se rapporte au secteur. «500 à 600 candidatures sont enregistrées en moyenne pour ce poste dans la seule wilaya d?Alger. Alors que la dotation budgétaire est de 825 plus un autre directeur qui participe à la formation pratique», a confié notre interlocuteur. Il faut dire qu?il existe 860 établissements scolaires, dont 836 postes de direction sont occupés par des titulaires et des intérimaires et les 24 autres par des stagiaires, selon le responsable. Ce dernier a suggéré de vérifier ces chiffres auprès de la direction du personnel. Ce qui n?a pu être possible faute d?«autorisation écrite» de l?inspectrice de l?Académie d?Alger pour permettre au directeur du service de fournir ces chiffres ainsi que les informations complémentaires. Il faut savoir que les candidatures sont «décentralisées». M. Douaoudi a noté que «la nomination au poste de chef d?établissement est une promotion». «Ledit candidat peut mettre trois établissements de son choix sur sa fiche de candidature», a-t-il affirmé.