C?est ce qu?a indiqué Chérif Rahmani, ministre de l?Aménagement du territoire et de l?Environnement, hier, lors d?une conférence de presse organisée en marge de l?atelier régional de formation sur le nouveau dispositif de normalisation de la fabrication des sachets plastique alimentaire. Pour cela, des directeurs d?exécutifs de wilayas chargés du commerce de l?industrie et des mines, de la santé et de l?environnement ainsi que les représentants locaux de la Gendarmerie nationale et de la Sûreté nationale sont appelés à assurer le contrôle du dispositif. D?ailleurs, l?objectif de cet atelier est «de leurs rappeler le processus de son application afin qu?ils puissent l?assimiler d?une façon uniforme et homogène pour qu?il n?y ait pas des différenciations dans l?application sur le terrain», a affirmé Slimani Bachir, directeur général de l?Observatoire national de l?environnement et du développement durable. A titre d?exemple, le marquage et la traçabilité pour les sachets plastique destinés au contact direct des denrées alimentaires est incontournable «afin de les identifier aux consommateurs algériens en raison des risques encourus par l?utilisation des sachets non conformes aux normes d?hygiène et leur impact négatif sur l?environnement et le cadre de vie», a-t-il ajouté. Ainsi, la matière première, pour la fabrication du sac en plastique, doit être un polyéthylène non recyclé. Cette action, qui vise à réduire les risques relevés dans l?utilisation des sacs en plastique, entrera en vigueur le 2 juillet prochain. Cependant, la suppression définitive du sachet de couleur noire pourrait aller jusqu?à la fin de l?année en cours, à savoir le 31 décembre 2005. D?ici à là, les producteurs nationaux sont tenus de respecter ledit dispositif, conforme aux règles générales de l?Organisation mondiale de commerce (OMC).