Enigme Chantage et favoritisme demeurent, actuellement, des pratiques courantes au sein de notre arbitrage ! Le corps arbitral en Algérie ne vit toujours pas une situation de quiétude où le silence l?emporte sur la contestation. On remarque que notre arbitrage est en stand-by, avec tout ce qui se trame autour. Selon des indiscrétions, ce sont toujours les moins crédibles qui sont appelés à encadrer et diriger la nouvelle génération, alors que ces mêmes personnes étaient sorties par la petite porte. Il y en a même d?autres qui ont abandonné en milieu de saison. Quels que soient la compétence et le savoir-faire des referees, nous ne pourrons jamais progresser, sachant que ces anciens arbitres usent de pratiques qu?on qualifie d?inconcevables, dans le but d?avantager leur région ou un proche. Cette situation a provoqué des contestations au sein de certaines ligues régionales, notamment la fameuse liste des internationaux et celle des arbitres créée par ce que l?on a appelé la CCA «bis». Cesdites listes, rappelons-le, ont été confectionnées sans critères de sélection, ce qui a soulevé le courroux du corps arbitral. Lors des derniers séminaires qui se sont déroulés à Blida, Tébessa et Tiaret, nous avons constaté que plusieurs points n?ont pas été soumis directement aux responsables de la structure. En revanche, à Tébessa, lors d?une projection vidéo démontrant des fautes graves commises par les hommes en noir, ces derniers, présents au séminaire, ont demandé à visionner la cassette du match JSMS-CSC où l?arbitre Belahcène avait influé grandement sur le résultat final ! De son côté, le séminaire d?Alger a été marqué par l?intervention du président de la FAF, M. Raouraoua qui, selon les arbitres, a usé ce jour-là d?un discours qu?ils qualifient d?agonisant. Le premier responsable de l?instance du football national leur avait promis une augmentation de leur indemnité, alors que nos referees n?ont rien perçu depuis la saison précédente (mois de mai). Le problème dans ce cas restera toujours posé, tant que le payement des indemnités des arbitres dépend des frais d?engagement des clubs (DI et DII). En soulevant le problème des désignations, nous constatons qu?une seule personne fait la pluie et le beau temps ; il s?agit de Bechirène, qui collabore avec le président de la CCA qui, lui aussi, opère quelques petites rectifications avant de les soumettre à la censure de la DTNA ! Alors que dans les pays qui se respectent, les arbitres sont désignés par une commission de désignation issue de la Commission centrale d?arbitrage. La question qui s?impose donc est : à quoi sert un président de la CCA ? Un autre point mérite d?être soulevé, c?est celui des arbitres sanctionnés pour non-préservation de l?éthique sportive. Les arbitres, à l?unanimité, ne sont pas d?accord avec ces sentences envers certains de leurs collègues, arguant que pour eux, les vrais corrompus sont toujours bien lotis et même protégés par des gens très influents de l?extérieur ! Avec toutes ces pratiques, on peut déduire que la création de la DTNA ne fait qu?élargir le fossé entre les membres et les arbitres sans porter atteinte à la compétence de M. Lacarne, mais plutôt à son entourage. Souhaitons que nos responsables se penchent réellement et objectivement sur le problème de l?arbitrage pour qu?il retrouve au plus vite ses lettres de noblesse.