Les choses ont bougé au sein du corps arbitral la semaine dernière avec la décision du bureau fédéral de réduire le champ d?action de M. Medjiba, président de la Direction technique nationale de l?arbitrage (Dtna) à la formation, au contrôle et au suivi ainsi qu?au recyclage des arbitres. Mais est-ce rien tout cela, lorsqu?on sait que les fondements de tout arbitrage de haut niveau reposent sur ces facteurs ? Or dans notre football, on ne se focalise que sur la fonction de désignation des trios d?arbitres, qui, certes, est un des maillons importants de l?arbitrage, mais qui n?est pas le plus important. La mise en retrait de M. Medjiba de toute désignation, en la confiant à une commission composée de MM. Mecherara, Berrahal et Malek, a été perçue comme une sanction contre le premier responsable de l?arbitrage ; sentiment que ne partage pas apparemment le concerné lui-même. Hier décrié par certains, aujourd?hui défendu pour on ne sait quelle raison objective par d?autres, Medjiba est vite passé du chaud de l?action au froid du «frigo».Pour de nombreux observateurs, Medjiba aurait fait les frais des nombreuses et virulentes critiques, dont celles de M. Yahi, président de l?US Chaouia, et bien d?autres, ce qui a motivé le président de la FAF à le ménager et confier la responsabilité de désignation à une commission. Toujours est-il que notre arbitrage demeure instable et le débat est souvent dévié de son véritable contexte. L?esprit clubard anime toujours les acteurs, pas autre chose malheureusement.