Prévu à 17h, le coup d?envoi de la finale n?a été finalement donné par l?arbitre M. Benaïssa que vingt-cinq minutes après. La raison : la venue un peu tardive du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Les deux équipes étaient d?ailleurs entrées sur le terrain pour les salutations d?usage, mais elles durent retourner dans le tunnel d?entrée une nouvelle fois avant de revenir sur la pelouse. C?est à la brésilienne (main dans la main) que les joueurs des deux équipes ont fait leur entrée en scène. Accueilli sur le terrain par M. Bensekrane, président de la commission de Coupe d?Algérie, le président Bouteflika a tenu à faire la bise à tout le monde sans exception, que ce soit avant le match ou bien au moment de la remise des médailles? Très disponible et chaleureux, le chef de l?Etat a répondu favorablement aux joueurs qui voulaient poser avec lui. Il s?est prêté à apposer son autographe sur les ballons des arbitres et surtout à saluer les deux galeries qui l?ont fortement salué, tout en scandant son nom et celui du fameux refrain : «One, two, tree viva l?Algérie.» En revanche, lorsque les deux écrans géants ont montré furtivement des images des membres du gouvernement installés dans la tribune d?honneur, ces derniers ont essuyé quelques sifflets. Le président Bouteflika a aussi discuté plus longuement avec les deux joueurs africains qui ont pris part à la finale, Balbone et Gueye. Par ailleurs, tout le monde aura remarqué qu?il y avait trop de gardes du corps sur le terrain au moment où le président est descendu pour saluer les deux équipes.